La finale est à portée de stick pour les Red Panthers

Quand Raoul Ehren, le coach des Panthères, a évoqué, la toute première fois, il y a quasi 18 mois, que son équipe pourrait viser un podium aux Jeux de Paris, certains ont ricané. Mais le processus était en marche. Le Néerlandais savait pertinemment bien où il pouvait emmener son groupe après avoir analysé en détails les qualités de chacune de ses joueuses. Il a façonné avec minutie un système efficace mais il a aussi pris le temps de faire évoluer, chacune d’elle, pour les mener au meilleur de leurs capacités. A Paris, cette équipe est arrivée à pleine maturité. Elle évolue comme si elle n’avait pas loupé les échéances olympiques de 2016, à Rio, ni en 2021, à Tokyo. Que ce soit face à l’Allemagne, lors du dernier match de poule, ou face à l’Espagne, en quarts de finale, la Belgique a joué juste. Sans pression apparente. Elle a géré et a frappé juste. De quoi aborder avec une sérénité totale cette demi-finale face à la 6e nation mondiale si elles maitrisent les 3 clés fondamentales de cette partie.

1. Une surprise sur penalty ? Depuis le début du tournoi, les Belges n’ont pas été des plus prolifiques sur p.c. (5 sur 28) mais elles sont parfaitement conscientes que cela pourrait faire la différence face à la Chine même si elles n’en avaient pas obtenu le moindre lors de leur rencontre inaugurale du tournoi. « En me réveillant au lendemain du quart de finale, je me suis dit « Quel est encore mon plan sur l’exercice face aux Chinoises ? », souriait Raoul Ehren, après s’être offert une petite photo souvenirs avec les médaillés d’or néerlandais du basket 3×3 provenant de la même ville que lui. « J’ai pris mon ordinateur et je me suis souvenu que nous n’en avions pas eu. Ce qui signifie que nous avons encore la totalité du plan en poche. Depuis 3 ans et demi, avec le staff, nous élaborons un plan. Assez rapidement, j’ai également intégré Toon Siepman, le « gourou » des p.c. dans la boucle. Nous regardons les mêmes images et on élabore, ensemble, un plan d’attaque. Nous faisons cela pour chaque rencontre. Notre phase face à l’Espagne n’était pas parfaite même elle a porté ses fruits. »

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Photo : Dirk Waem (Belga).

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