Emilie Sinia : « Reste à améliorer l’aspect offensif, le réalisme… et bien sûr les shoot-outs »

Pour notre consultante, Emilie Sinia, ancienne Red Panthers, malgré la défaite face à l’Espagne, il y a tout de même de nombreux motifs de satisfaction dans le jeu belge. Même l’équipe devra se montrer plus créative, plus audacieuse et surtout bien plus réaliste pour remporter des médailles

1. « Deux occasions manquées de décrocher une médaille »
« On peut affirmer que la Belgique a manqué sa petite finale. Tout ce dont on a parlé durant le tournoi s’est vérifié lors de cette rencontre : une domination stérile et même sans véritables occasions franches devant le but. On a senti qu’elles jouaient avec un peu plus de pression sur les épaules et qu’il y avait de la fatigue. Résultat : davantage de pertes de balle que d’habitude. Elles ont vécu exactement la même chose qu’à Paris, l’été dernier, aux Jeux Olympiques : 2 occasions manquées de décrocher une médaille et, au final, rien du tout. C’est difficile à encaisser puisque, comme l’a rappelé Rein van Eijk, elles n’ont pourtant perdu aucun match dans ce tournoi. »

2. « Un manque d’audace »
« Il ne faut pas sous-estimer que la Belgique est désormais 3e mondiale et elle est donc attendue au tournant. Depuis la non-qualification pour Tokyo, en 2019, l’équipe s’est reconstruite. Elle a énormément progressé physiquement pour devenir celle que l’on connaît aujourd’hui : très solide défensivement et ultra-dominatrice dans le jeu. Il faut vraiment saluer le travail effectué par Raoul Ehren durant plus de 2 ans. Nous possédons désormais l’une des meilleures défenses du monde. (…) »

Lire la suite de l’article sur Le Soir : ici.

Photo : Eric Lalmand (Belga).

Commentaires