Ambre Ballenghien, le hockey devant soi

Elle a, dans le regard, un curieux mélange de désinvolture et de détermination. Ambre Ballenghien, pull crème et pantalon rouge vif, lisse ses longs cheveux noirs dans la salle à manger familiale, où elle reçoit. A travers l’ouverture vers la cuisine, sa mère et sa sœur jumelle, avec une admiration évidente, ne perdent pas un mot de la conversation.

Aujourd’hui, l’heure est au repos bien mérité avant le rush final vers le titre, avec son club de La Gantoise, et la préparation pour les Jeux, avec les Red Panthers, désormais nos 5 au ranking mondial, avec lesquelles elle a brillé en début d’année lors du tournoi qualificatif olympique de Valence. Là-bas, à côté de la victoire finale, elle a fini meilleure buteuse de la compétition avec 9 réalisations, apportant son écot à ce résultat que les joueuses belges, préparées comme jamais, attendaient comme le pain après les non-qualifications pour Rio 2016 et Tokyo 2021. Et puis, comme souvent, à l’heure des récompenses, elle a joué les ambianceuses du groupe. « Cela a sans doute été l’un de mes meilleurs tournois, peut-être celui où je me suis sentie le plus libérée », affirme-t-elle. « Je m’étais préparée individuellement, avec une psy du sport, pour être dans ma « zone ». C’était essentiel pour moi, car il y avait quand même une grosse pression. Dans ce type de compétition, si tu loupes un match, tout peut vite être foutu… »

Lire la suite de l’article sur Le Soir : ici.

Photo : Pierre-Yves Thienpont (Le Soir).

Commentaires