Venez à 10 heures. J’aurai conduit mon fils à l’école et j’aurai encore du temps avant le conseil communal ! »
Aisling D’Hooghe est une femme fort occupée, même en cette période où le hockey est en hibernation relative, après le tournoi qualificatif olympique victorieux de Valence et avant la reprise du championnat. Avec, d’un côté, sa vie de famille et, de l’autre, son poste d’échevine à Waterloo, où elle cumule cinq compétences qu’elle « adore » (petite enfance, famille, accueil extrascolaire, jeunesse, seniors), son temps est souvent compté. Pourtant, elle est aujourd’hui libérée d’un poids. Douze ans après sa première expérience olympique, à Londres, elle entrevoit la lumière de Paris et de ces deuxièmes Jeux qui s’étaient refusés à elle et ses équipières tant en 2016 qu’en 2021, les deux fois à l’issue d’impitoyables séries de shoot-outs – les tirs au but du hockey – lors du match décisif pour la qualification. Un coup de bambou quand on est gardienne « même si j’avais sans doute livré à ces occasions les deux meilleures séances de ma carrière ». « Forcément, je m’en suis voulu. Dans ces moments-là, le plus dur, c’est que ça s’arrête pour minimum quatre ans. On se demande si on sera encore là pour l’édition suivante… »
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