Les Red Panthers ont déjà tourné la page de l’émerveillement

Le regard est évidemment toujours pétillant lorsque l’on évoque la magie de l’atmosphère olympique. Cependant, les protégées de Raoul Ehren sont déjà focalisées à 100% sur leurs ambitieux objectifs de ces 2 prochaines semaines. Pas question de faire de la figuration à Paris ou de se contenter des accessits pour ce grand retour aux Jeux après 12 ans de purgatoire. Arrivées à Saint-Denis, dans la proche banlieue parisienne, vendredi dernier, les Panthers ont évidemment pris le temps de savourer leur retour aux JO et de l’excitation des premières heures dans le village. Mais elles ont aussi rapidement fait le switch comme le confirme Barbara Nelen, l’une des 3 co-capitaines. « Nous avons pris 2 jours pour nous acclimater à toutes les distractions du village. C’était la phase Disneyland. Mais, rapidement, sans même que le staff ne nous en parle, nous sommes passées en monde concentration. C’était bien entendu très important de profiter également du moment et de ce cadre incroyable. Cela faisait tout de même 12 ans que nous attendions cela. Mais nous l’avons fait de manière mesurée car c’était également une période de récupération après le rythme dingue de ces dernières semaines. »

Des propos confirmés par Charlotte Englebert qui disputera, à Paris, ses tous premiers JO. « Les 2 premiers jours ont été assez intenses. On se demandait un peu comment nous allions pouvoir nous reconcentrer rapidement sur le tournoi mais tout s’est fait naturellement. L’équipe a envie de débuter la compétition. On sent qu’il y a quelque chose de spécial qui se passe dans le groupe. Rien que d’en parler, j’ai des frissons. Nous avons hâte de lancer les hostilités. Nous ne sommes pas, ici, uniquement, pour profiter du moment. Nous avons des ambitions et l’état d’esprit du groupe est excellent. Nous savons faire la part des choses. Et de toutes manières, les journées passent vite car le programme est assez chargé. Mais cela n’empêche pas de faire une photo ou de papoter avec une star quand on en croise une dans le village. »

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Photo : Dirk Waem (Belga).

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