Le 19 juin dernier, Marie Brasseur a succédé à Yves Henet qui, après 11 années de bons et loyaux services à la présidence de la LFH, a souhaité mettre un terme à son mandat. Une arrivée remarquée pour cette dentiste de 45 ans, maman de 3 « grands » enfants et l’une des fondatrices du club de Rixensart, qui a comme ambition de poursuivre le travail initié par son prédécesseur en soignant les fondamentaux que demeurent, plus que jamais, la formation, l’encadrement, l’éthique, le développement et l’expansion (maillage) des clubs du côté francophone du pays. Mais la Brabançonne souhaite également travailler en profondeur pour susciter de nouvelles vocations chez les femmes et les jeunes filles qui représentent actuellement 43,5% des 28.472 membres disséminés au sein des 52 clubs de Bruxelles et de Wallonie. C’était l’un des axes majeurs de sa campagne : « des femmes joueuses et… dirigeantes ».
Après avoir trouvé ses marques dans un univers qui a toujours été très masculin puisque les 3 Directeurs généraux (Serge Pilet à la Fédération, Dominique Coulon et Christoph Van Dessel au sein des Ligues) sont des hommes tout comme ses homologues Patrick Keusters, à l’ARBH, et Christophe Denayer, à la Vlaamse Hockey Liga (VHL), elle ne veut plus perdre de temps pour initier le mouvement. Une dynamique de parité défendue ardemment également au niveau de la Fédération internationale de hockey (FIH) et de son homologue européenne (EuroHockey). « Le hockey a toujours été précurseur sur de nombreuses thématiques sociétales. Cela a d’ailleurs toujours été au cœur des priorités même lorsque j’étais administratrice de la LFH. Nous sommes tous d’accord que cela reste le même sport pour les hommes et pour les femmes. Il ne doit pas y avoir de différences. Et surtout il n’y a pas de raison que nous soyons moins performantes ou que nous ayons moins de bonnes idées que nos homologues masculins. »
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Photo : Dirk Waem (Belga).