Alors que cela fait plusieurs semaines que l’on espérait apercevoir de la fumée blanche du côté de Wavre et du projet de stade national, la Fédération a enfin communiqué, en début de soirée, pour annoncer que les différentes parties actives dans le dossier (Adrien Dolimont, le Ministre des Infrastructures sportives, la Province du Brabant wallon, la ville de Wavre et l’ARBH) avaient trouvé des solutions concrètes pour faire aboutir le projet en trouvant les 4 millions d’euros nécessaires pour boucler le projet (surcout de 2,5 millions d’euros entre l’estimation du projet et l’offre la moins onéreuse reçue pour le chantier + l’évolution des honoraires des bureaux d’études ainsi que celle liée à la révision des prix). Une nécessité suite au choix de la FIH de choisir la Belgique et les Pays-Bas pour accueillir la Coupe du Monde 2026 à la Belgique et aux Pays-Bas.
« Deux marchés distincts, tenant compte de nouveaux impératifs techniques liés à la sélection du site pour la Coupe du monde 2026, et non plus un marché à lot unique, vont être lancés. Cette solution semble désormais la plus opportune même si le calendrier se resserre, ajoutant encore un challenge pour les porteurs du projet. Le marché pour la rénovation de la tribune sortira rapidement et celui pour le terrain et les nouvelles infrastructures sportives pourront l’être dès réception des nouvelles normes de la Fédération internationale de hockey. Le retard potentiel, lié aux écueils conjoncturels, permettra finalement de coller au mieux avec les exigences techniques revues des instances internationales (notamment sur le type de terrain attendu). Une fois l’estimation du projet actualisée en fonction de ces éléments, chacune des parties est d’ores et déjà prête à faire les efforts nécessaires et proportionnés afin de combler le gap entre les prévisions initiales et le coût réel. »
Dans le communiqué de presse de la Fédération, Adrien Dolimont, le Ministre des Infrastructures sportives explique : « Il n’est pas envisageable pour moi de ne pas faire aboutir ce projet de stade de hockey. Toutes les conditions sont réunies pour trouver des solutions concrètes et proportionnées entre les parties. En repensant le projet, en le questionnant à la lumière des nouvelles attentes et en faisant preuve de créativité, la ville de Wavre, la Fédération de Hockey et la Wallonie auront fait preuve de pragmatisme et de lucidité. »
La deadline pour avoir des terrains praticables est donc fixée à l’été 2024 afin, dès cette date, de pouvoir accueillir les délégations étrangères qui viendraient réaliser leurs entrainements préparatoires en vue de la Coupe du monde 2026. Et grosse particularité de cette nouvelle surface de jeu, il s’agira d’un terrain nouvelle génération puisque, dès 2026, la FIH a décidé que les tournois internationaux ne pourront plus se disputer sur des terrains mouillés comme on les connaît aujourd’hui. Cela signifie, dès lors, que les futures infrastructures wavriennes seront les seules au monde à être dotées d’un terrain de dernière génération.
« Je suis ravi que ce projet de stade de hockey, qui est si important pour notre sport, pourra finalement voir le jour dans les délais voulus » conclut, de son côté, Serge Pilet, le CEO de l’ARBH. « Et avec l’intention annoncée par notre Fédération internationale, d’évoluer vers une toute nouvelle génération de terrains synthétiques secs à partir de 2024, nous aurons la chance d’être un des tous premiers pays à pouvoir bénéficier de tapis utilisant cette nouvelle technologie. Ceci donnera le temps au fabricant et à la FIH de continuer à tester cette surface innovante d’ici la Coupe du monde de 2026. De plus, nous nous attendons à recevoir beaucoup de demandes d’équipes pour venir tester la nouvelle surface de jeu à Wavre. »
Laurent Toussaint