À l’arrêt depuis de trop longues semaines, le club louviérois multiplie les initiatives pour garder le contact avec ses membres et pour montrer qu’il survit dans des conditions inédites et difficiles. « Les membres et les parents se mobilisent depuis des semaines pour préparer l’après-pandémie. Il y a d’abord eu une opération galette, elle a été suivie par une opération vin. Le tout dans le respect des règles sanitaires, les acheteurs sont venus chercher leurs colis à tour de rôle. Les bénéfices de ces opérations iront à l’école des jeunes et serviront aussi à financer un petit terrain annexe. Par ailleurs, nous faisons tout ce qui est possible pour aider nos membres, pour qu’ils se préparent à une reprise éventuelle de la compétition. Je tiens à souligner l’implication de nos préparateurs physiques qui ont mis sur pied des petites compétitions à faire en équipe mais individuellement, 1000 km de course. Ils publient aussi des vidéos avec des exercices individuels à exécuter pour tous les joueurs et joueuses. », relate le président Edwin Vanhelleputte.
Il reste pourtant un obstacle de taille pour un retour sur le terrain, c’est l’incertitude d’une situation qui évolue quasi au jour le jour. « La fédération de hockey belge prévoit un retour des entraînements à partir du mois de janvier. Un calendrier a été établi pour que la compétition reprenne fin janvier ou début février. Nous sommes néanmoins tributaires des décisions qui seront prises par les autorités. Face à la situation, il y a l’envie de reprendre qui nous tenaille, mais il y a aussi la raison. On sent qu’il y a un manque chez nos membres et que la situation est loin d’être simple sur le plan psychologique. Je pense que si les normes sont respectées par tout le monde, nous pourrions reprendre à l’identique de la situation des mois de mai et juin derniers. À l’heure actuelle, une reprise reste un espoir, sans plus. », regrette-t-il.
Pour les ados, la situation est difficile à vivre. Ils sont déstructurés dans leurs habitudes, dans leur milieu scolaire et leur pratique sportive n’est même plus un refuge. Dans cet environnement pour le moins sombre, les moins de 12 ans peuvent néanmoins poursuivre leurs activités dans un cadre strictement réglementé. « Les plus jeunes s’entraînent à raison de deux séances par semaine, mais il reste tous les autres. Même si la reprise à partir du 18 janvier n’est pas encore confirmée, nous avons d’ores et déjà aménagé nos créneaux horaires pour les entraînements. L’objectif sera de revenir à une condition physique optimale dans un laps de temps très bref. Cela vaut pour les jeunes, mais aussi pour nos deux équipes premières. Des entraînements devraient être organisés les samedis et les dimanches. » Il n’y a plus qu’à attendre la lumière au bout du tunnel.
Dominique Nuydt, In Sud Presse, le samedi 26 décembre 2020.