Le Bayard Hockey Club cherche un terrain à Ath

Sans faire de bruit, le Bayard Hockey Club est en train de grandir au point de devenir une vraie référence en Wallonie Picarde. Les potentiels nouveaux affiliés continuent à se présenter malgré la crise sanitaire. Si bien que le comité rêve de posséder prochainement une équipe dans chaque catégorie d’âge !

Quatre terrains extérieurs sont désormais nécessaires le mercredi après-midi pour héberger tous les futurs Vincent Vanasch du Bayard Club, l’ancien cercle brugelettois. « Nous répartissons nos enfants en fonction de leur âge et de leurs capacités », explique Xavier Coenen, président du Bayard Hockey Club. « Nous avons un groupe pour les plus petits, les vrais débutants, un autre pour les U9 et généralement deux pour les U12. Il arrive parfois que ces deux noyaux soient fusionnés s’il y a beaucoup d’absents. Cela fait du monde en même temps sur le site du Sequoia mais dans le respect des règles sanitaires. Il faut toujours bien calculer pour prévoir un staff suffisant car nous ne pouvons pas dépasser le nombre de dix sur un terrain parmi les moins de 12 ans ».

Le samedi, c’est quatre. « Nous devons également nous adapter afin de respecter les règles chez nos ados et nos adultes », poursuit le prési athois. « C’était quatre pour les adultes, puis dix et de nouveau quatre. Nous recevons très régulièrement des informations émanant de la Ligue Francophone de Hockey. En cette période, rien ne change vraiment pour nous car nous sommes de toute façon repassés en extérieur depuis quelques semaines. L’hiver, nous sommes accueillis dans des conditions optimales par le Sequoia également, sa salle se prêtant particulièrement bien à la pratique du hockey. »

Le Bayard Club cherche un terrain libre. « L’état de la pelouse n’a pas trop souffert de l’hiver, contrairement à ce que nous avons parfois connu par le passé », se félicite Xavier Coenen. Nous cherchons néanmoins un terrain disponible pour nous accueillir dans l’entité d’Ath car il est indispensable d’évoluer sur un terrain synthétique si nous voulons continuer à évoluer sans nous expatrier par exemple dans les infrastructures d’Anderlecht. Plus question d’aller chercher ce bonheur dans d’autres entités car c’est bel et bien dans la Cité des Géants que nous sommes implantés et nous souhaitons y rester. La commune et nos sponsors nous aideraient à mener à bien ce projet si nous dénichons l’endroit idéal. »

Évoluer sur du synthétique pourrait encore ouvrir de nouveaux horizons à ce club en devenir. « C’est indispensable pour évoluer dans les différents championnats s’offrant à nous », poursuit le prési. « Pour l’instant, nous ne souffrons pas trop de la crise du coronavirus car plusieurs enfants intéressés par la pratique du hockey en club se sont encore manifestés ces dernières semaines. La vague créée par nos deux équipes nationales nous permet de surfer encore pas mal ces derniers temps. Ces probables futurs affiliés viennent essentiellement de la région d’Ath et de Brugelette mais parfois d’un peu plus loin, comme de Frasnes, Leuze et Lessines. Si les chiffres des affiliations ne sont pas très bons à la Ligue Francophone, il faut avouer que nous échappons à la règle. »

David Barbieux, In Sud Presse, 7 avril 2021.

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