Caroline Marque tire l’Ascalon vers le haut

Les dames de l’Ascalon sont sur la bonne voie pour décrocher le titre en Régionale 3. Elles viennent de frapper un grand coup en gagnant un duel crucial contre l’Argos Charleroi (1-0). Les protégées de Martin Delouvroy ont leur sort en main même si le Parc 14, qui compte un match en plus, est en tête du classement. Les Montoises accéderont à l’échelon supérieur si elles réalisent un sans-faute. Certains cadres auront un rôle majeur à assumer dans cette dernière ligne droite.

Caroline Marque est sans conteste l’une des leaders du groupe. Son coach lui a confié la mission de distribuer le jeu. « Jouer dans le milieu est un nouvel exercice pour moi », explique la joueuse de 41 ans. « J’ai toujours évolué en défense depuis mes débuts. Martin Delouvroy a choisi de me faire monter d’un cran. Il m’a fallu quelques matches pour prendre mes marques car ce poste exige plus de courses. Après coup, je peux dire que je préfère m’exprimer dans le milieu. » La Montoise n’est pas par hasard la métronome de son équipe. Elle a toutes les qualités requises avec son aisance technique pour animer le jeu.

Elle est en plus motivée par l’amour du maillot. Caroline Marque est toujours restée fidèle à son club, à l’image de la majorité de ses équipières. « J’ai commencé le hockey à 15 ans au Mons Université Hockey Club (MUHC). J’ai notamment connu l’échelon national avant que nous descendions en régionales après une refonte de la fédération. J’avais pensé à m’engager dans un club professionnel. Cela dit, je ne regrette pas d’être restée à Mons car j’y ai vécu plein bons moments jusqu’à maintenant. Je joue encore avec des filles que je côtoie depuis mes 15 ans. Le cadre familial qui règne dans l’effectif me pousse à continuer. J’ai le privilège d’évoluer aux côtés de mes deux sœurs. Il y a d’ailleurs plusieurs binômes de sœurs au sein du noyau. »

Le tiroir à souvenir de la milieu de terrain de l’Ascalon est bien rempli. La saison 2009-10 reste au sommet de cette liste. « Nous avions dû nous auto-gérer durant plusieurs saisons, commente Caroline Marque. Jérôme Urbain, le mari d’une joueuse de l’équipe, a connu le haut niveau. Il nous avait coachés cette année-là. Nous avions décroché le titre en réalisant un sans-faute. » Les Montoises pourraient bien fêter dans quelques semaines un nouveau sacre.

Grégory Lefrancq, In Sud Presse, In La Province, mercredi 20 mars 2019.

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