Boris Dilliès : « Un stade de hockey, qu’il soit national ou pas »

Uccle, c’est la capitale mondiale du hockey, répète inlassablement son bourgmestre Boris Dilliès. Qui fera citoyen d’honneur cinq Red Lions liés à la commune. Le bourgmestre espère dès lors construire le stade national sur son territoire. « Cela suppose de pouvoir accueillir 5.000 spectateurs. Pour un projet de cette taille, il faut que la Région, Beliris et la fédération de hockey nous aident pour le financement. C’est un projet dont le coût est estimé à environ sept millions, c’est trop pour une seule commune » , insiste-t-il. D’autres sites sont sur les rangs. Dont le site de l’Otan ou le stade prévu dans le dossier Neo (sur le plateau du Heysel). « On a des signaux qui indiquent que cela doit pouvoir se faire à Uccle, lâche Boris Dilliès. Une réunion aura lieu très prochainement à ce propos avec les différents intervenants. Uccle a de bons arguments à avancer. Mais si ce n’est pas nous, je préfère que ce soit à Evere qu’en dehors de Bruxelles. Ceci dit, il ne faut pas se raconter de blague : ce ne sera plus possible d’aménager un stade national, à Uccle, pour 2020. »

Faute de stade national, Uccle devrait malgré tout avoir une nouvelle infrastructure de hockey. « On a quatre clubs qui débordent, on doit répondre à leurs besoins. On doit donc de toute façon trouver une solution pour les aider à gérer ça. Si ça passe par le stade national, tant mieux. Si ça ne se fait pas, il faut qu’on construise une infrastructure pour aider nos clubs. On ne peut pas rester au balcon, en se disant, c’est formidable ce que font nos clubs, sans rien faire. On doit les aider à accueillir l’affluence, qui ne cesse de croître, c’était déjà le cas avant la Coupe du monde des Red Lions. Pour l’instant, deux clubs ucclois jouent dans des infrastructures communales, deux autres non. » Le bourgmestre se fait fort de lancer le projet, quelle que soit son ampleur, sous cette législature. « En six ans, on doit pouvoir y arriver. Sans rogner de l’espace sur des infrastructures dédiées actuellement à d’autres disciplines. »

Véronique Lamquin, In Le Soir, vendredi 25 janvier 2019.

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