Vincent Vanasch : « C’est celui qui est le plus performant qui doit jouer »

Depuis son retour dans le giron de l’équipe nationale, Vincent Vanasch a retrouvé le sourire. Absent lors de l’Euro l’été dernier pour laisser du temps de jeu à ses deux concurrents au poste de gardien, le Bruxellois a retrouvé sa place dans les buts belges en Malaisie, lors de la Sultan Azlan Shah Cup. Il sera également titulaire en Pro League, en Irlande, pour deux matchs. L’occasion était donc idéale d’aborder avec lui son état d’esprit actuel mais aussi, et surtout, d’évoquer ses ambitions à neuf mois de la Coupe du monde à Wavre. Affable comme toujours, mais plus affirmé et piquant que par le passé, le triple meilleur gardien du monde (2017, 2018, 2019 – 292 caps) n’a aucune intention de tirer sa révérence, malgré une carrière et un palmarès déjà impressionnant.

Vincent Vanasch, on vous sent tellement heureux d’avoir retrouvé ce maillot des Red Lions.
« Je ne vais pas vous mentir : cette période a été très difficile. Je n’avais plus joué en équipe nationale depuis le quart de finale olympique à Paris, en août 2024. J’ai retrouvé un groupe dans lequel je ne connaissais pas tout le monde. Cela a demandé une certaine adaptation, même si je savais qu’il y avait énormément de qualité dans le noyau. »

Quel était votre état d’esprit au mois de septembre, à la reprise des entraînements ? Un peu revanchard ?
« Pas vraiment. Mais il est évident que j’ai dû digérer tout ce qui s’était passé durant l’été. Je pense avoir fait preuve de maturité en ne tout envoyant pas balader du jour au lendemain. Je voulais rester une source d’inspiration pour les plus jeunes. Le message est clair : « Tout peut arriver dans la vie, dans le sport, peu importe ta place, ton statut ou ta carrière. Il peut y avoir des coups durs. » Je ne voulais pas que cela se termine de la sorte. Mais cet événement a remis des choses en perspective. J’ai été blessé, mais cela m’a nourri. Aujourd’hui, je veux prouver que je peux être encore meilleur qu’auparavant. J’ai retrouvé ce feu intérieur. Porter ce maillot a encore plus de sens aujourd’hui. »

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Photo : Tom Goyvaerts (Belga).

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