Mission accomplie pour les Red Lions lors de leur entame de compétition face à l’un des 4 candidats déclarés pour le sacre final, dimanche prochain. Bousculés en première période par l’Angleterre, ils ont simplement remis les pendules à l’heure, après la pause, en affinant certains détails de leur jeu et rectifiant quelque peu leur positionnement. Des ajustements gagnants qui, conjugués aux qualités de finition de cette équipe ont permis aux Belges de s’offrir un premier succès logique (3-5) dans ce Championnat d’Europe. « Nous avons clairement manqué d’agressivité durant la première période » reconnaissait, sans détour, William Ghislain, buteur pour sa première pige européenne. « Nous avons effectivement adapté certains détails à la pause et nous avons beaucoup mieux joué à la balle dès la reprise. La force de notre groupe, c’est évidemment le collectif. Mais il y a également des individualités qui peuvent la différence quand cela est nécessaire. C’est ce qu’on fait Florent van Aubel et Antoine Kina en seconde période. C’est ce qui fait réellement la force des Red Lions. »
Un sentiment partagé par l’autre nouveau venu, Nelson Onana, auteur d’une prestation 5 étoiles. L’attaquant originaire de Nivelles a démontré toute sa puissance et son incroyable capacité à récupérer un nombre incalculable de balles aux quatre coins du terrain. « Tout a tourné idéalement pour les Anglais lors des 30 premières minutes. Mais nous sommes toujours restés sereins malgré le score de 3-1 à la pause. Au retour des vestiaires, la consigne était claire. Il fallait garder la balle, continuer à faire le jeu et surtout à le faire mal. La sérénité était la clé pour nous imposer lors de ce premier duel. Nous étions bien en place tactiquement mais pas toujours assez proches de nos adversaires et donc seconds dans la plupart des duels. Mais, durant le troisièmes quart-temps, nos adversaires ne sont plus rentrés une seule fois dans notre cercle. Nous sommes prêts maintenant pour enchainer. Nous devrons être calmes mais surtout l’équipe qui garde la balle, qui la fait tourner et qui contrôle le jeu. Et comme le soulignait Shane McLeod, si nos adversaires veulent la possession, il faudra qu’ils apportent leurs propres balles. »
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