Après deux premiers succès convaincants face à la Grande-Bretagne puis au Brésil, les Red Lions devaient confirmer leur bonne forme actuelle face à la première nation mondiale. Un test grandeur nature pour mesurer les ambitions belges dans ce tournoi olympique face à un adversaire « blessé » suite à sa défaite surprise face à l’Espagne, lors du match précédent.
Arrivés au stade seulement 48 minutes avant le coup d’envoi en raison des errances de leur chauffeur de bus, perdu sur le chemin entre le Village olympique et le stade olympique de Deodoro, les Red Lions démarraient bien la partie et prenaient le contrôle des opérations sans se montrer toutefois très dangereux. Les deux équipes pressaient énormément et ne laissent que peu d’espaces à leurs adversaires. Il fallait attendre la fin du premier quart d’heure pour assister au premier tir dangereux mais la tentative de Sebastien Dockier terminait sa course sur Andrew Charter.
Et c’est finalement Tanguy Cosyns qui débloquait le compteur belge en tout début de deuxième quart-temps, avec une passe aveugle lumineuse entre ses jambes de Thomas Briels. Ce but libérait encore un peu plus les joueurs de Shane McLeod qui tentaient directement d’augmenter leur avance au marquoir. La rencontre gagnait en intensité et offrait de magnifiques gestes techniques des deux côtés. Les Kookaburras, moins nerveux que durant le premier quart d’heure, mettaient alors le nez à la fenêtre mais Vincent Vanasch était bien attentif et repoussait à chaque fois le danger, dont un sleep puissant de Chris Ciriello.
Après la pause, les Australiens gagnaient encore en confiance mais la défense belge tenait bon malgré la pression adverse. Et à l’exception d’un p.c. pour les champions du monde, aucune des deux équipes ne se créait la moindre occasion franche devant le but. La fin de rencontre était assez tendue car la pression adverse se faisait de plus en plus importante. Les Belges faisaient le gros dos et tentaient d’éloigner les Australiens le plus loin possible de leur cercle. Ils souffraient mais ils tenaient bon et remportaient un troisième succès dans le tournoi. Une victoire, que les Lions attendaient depuis juin 2013, également synonyme de qualification pour les quarts de finale avant les deux dernières rencontres de poule, face à l’Espagne et face à la Nouvelle-Zélande.
Laurent Toussaint (à Rio de Janeiro).
Photo : ARBH/World Sport Pics.