Thomas Briels : « Les conditions ont été très difficiles à gérer mentalement »

Le sentiment était mitigé à la sortie du terrain après le partage face à l’Allemagne (4-4). La partie avait été épique vu les conditions climatiques et le retour des champions olympiques dans le dernier quart d’heure laissait un goût un peu amer aux joueurs belges qui pensaient avoir fait le plus difficile en menant au score avec deux buts d’écart.

Du côté de Thomas Briels, qui fêtait sa 250e sélection sous le maillot des Red Lions, ce samedi, on voulait tout de même rester positif malgré le résultat. « Les conditions climatiques ont été très difficiles à gérer mentalement. Mais nous avons bien débuté la seconde période et nous nous sommes créés beaucoup d’occasions lors du troisième quart-temps. Ils éprouvaient de grosses difficultés à faire le jeu et nous étions bien en place pour faire le press.  C’est juste dommage que nous n’ayons pas réussi à tenir le coup lors des quinze dernières minutes en modifiant certains détails dans notre jeu défensif. Nous voulons continuer à franchir de nouvelles étapes dans notre préparation et nous sommes sur la bonne voie. Nous sommes encore tôt dans notre préparation et c’est capital de recréer avant tout des automatismes. Ce qui est très positif, c’est que nous avons obtenu de nombreuses possibilités de buts sur l’ensemble du match et que nous avons marqué quatre buts face à l’Allemagne. Malheureusement, nous en avons également encaissé quatre ! »

Pour Florent van Aubel qui célébrait lui sa 150e cap sous le maillot national, c’était l’optimisme qui était de mise : « Nous n’avons pas réalisé un mauvais match. Nous avons été intelligents dans la manière de gérer les conditions climatiques et cette longue interruption. C’est dommage car je pense que nous méritions de nous imposer. La réaction était essentielle après le revers face à la Corée. Mais nous sommes bien conscients qu’il faut encore encore régler de nombreux détails. Toutefois, on progresse. Dans le futur, il faudra surtout éviter de commettre ces petites erreurs qui nous coûtent souvent très cher. »

Laurent Toussaint (à Londres).

Photo : FIH.

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