La dernière fois que nous avions pu discuter et échanger avec le coach néo-Zélandais, c’était dans les couloirs du Wagener Stadium, à Amstelveen, le 9 décembre dernier, à l’issue des prestations rassurantes face aux Pays-Bas (deux partages) et à l’Allemagne (deux succès). Détendu et satisfait, il avait précisé qu’il restait encore de nombreux chantiers auxquels s’attaquer malgré les résultats engrangés. Neuf semaines plus tard, c’est depuis Buenos Aires que le sélectionneur national a pris le temps de nous répondre alors que les Lions sont en stage en Argentine avant de disputer quatre duels, à Santiago del Estero face à l’équipe locale et à l’Australie. Un nouveau laboratoire à ciel ouvert à seulement six mois de l’Euro, la première échéance du groupe après le naufrage aux Jeux de Paris, l’été dernier. Shane McLeod travaille d’arrache-pied et, comme à son habitude, il ne laisse rien au hasard. Il enchaîne les réunions et les discussions à un rythme soutenu. Mais il a néanmoins pris le temps d’évaluer, avec nous, le chemin parcouru depuis son grand retour comme T1, au mois de septembre.

Shane, quelles sont les leçons principales qui ont été tirées du premier bloc de la Pro League disputé à Amstelveen, fin 2024 ?
« La plupart de celle-ci ou les apprentissages, proviennent du groupe en lui-même. Nous avons appris que nous possédions un noyau très talentueux qui aime relever les défis que lui offre le hockey international. Nous avons découvert un noyau et des joueurs qui réalisent que si, ils ne travaillent pas suffisamment dur et que s’ils n’investissent pas suffisamment pour progresser, ils resteront derrière leurs concurrents dans la course aux médailles. »

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Photo : Jasper Jacobs (Belga).