Shane McLeod : « Chaque chose arrive pour une raison »

C’est finalement près de 45 minutes après le coup de sifflet final du dernier match de classement, et la victoire 7-1 face à la Pologne, que Shane McLeod nous a rejoint pour débriefer le tournoi et la 5e place de son équipe. Avant de partir en vacances avec sa famille, en France, le sélectionneur national a pris le temps d’échanger, d’expliquer, de se projeter et même de nous interroger sur notre ressenti et notre analyse à l’issue d’un tournoi plutôt chahuté. La Belgique n’a pas atteint ses objectifs dans le tournoi mais elle a surtout montré quelques faiblesses assez inhabituelles à seulement 12 mois de la Coupe du monde. Inquiétant ? Pas pour le Néo-Zélandais très confiant sur le processus engagé depuis les Jeux de Paris.

Shane McLeod quelle évaluation tirez-vous finalement de l’Euro ?
« Si je devais choisir un mot pour le résumer, je dirais « éclairant ». Les tournois sont toujours porteurs de leçons, et celui-ci nous a beaucoup appris. Nous avons été confrontés à la déception, qui nous a mis au défi en tant que groupe. Notre préparation pour gérer ce genre de situation a montré qu’il y avait encore du travail à réaliser dans ce domaine. C’est une des choses à retenir. Mais j’ai également vu un groupe qui a réussi à se ressouder par la suite. Et ça, c’était satisfaisant. Cette capacité existe mais il faut encore apprendre à mieux l’exprimer collectivement. Et cela fait partie d’un processus que nous devons traverser. »

Vous n’étiez finalement pas trop ambitieux avant le tournoi ?
« Non, je ne pense pas. Les détails n’ont juste pas tourné en notre faveur. Nous pourrions facilement affirmer que si nous n’encaissons pas ce but contre l’Espagne, notre tournoi aurait été totalement différent. Nous avons eu les opportunités pour disputer les demi-finales. Alors, trop ambitieux ? Je ne crois pas. J’ai prévenu que notre phase de poule serait compliquée et elle l’a été. Mais on a vu également des fulgurances au sein de cette équipe. Cela démontre qu’elle possède quelque chose de spécial. La vraie question, à présent, c’est : « peut-elle le faire de manière constante ? » A certains moments, elle a démontré que oui. »

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