La frustration et la déception estivales semblent avoir été plutôt bien digérées. Un deuil essentiel et nécessaire qui permet d’ouvrir un nouveau chapitre. 119 jours après le quart de finale perdu face à l’Espagne, Paris, les Red Lions entament, en effet, un nouveau cycle vers les Jeux de Los Angeles avec, comme première étape, un rendez-vous de Pro League, à Amstelveen, face aux champions olympiques et numéros 1 mondiaux néerlandais et aux champions du monde allemands. Quatre rencontres programmées en 9 jours pour effectuer une première évaluation du travail accompli par Shane McLeod et son nouveau staff depuis la reprise, à la mi-septembre. Après la claque olympique, le Néo-Zélandais a décidé de tout reconstruire pour viser de nouveaux titres. Et pour cela, il a tout remis à plat : la philosophie, l’organisation, le groupe des joueurs, le système de jeu, la collaboration avec les clubs. Et après plusieurs semaines de travail acharné, il dresse un premier bilan de ce reboot.
Shane McLeod, quelle est votre sentiment après ces 2 premiers mois avec le groupe élargi ?
« Chaque semaine a été meilleure que la précédente. C’est un véritable plaisir d’intégrer autant de joueurs enthousiastes dans le programme des Red Lions. Ce que j’ai d’emblée observé, c’est qu’ils sont très désireux d’apprendre ce que nous attendons d’eux, mais ils sont également impatients de nous démontrer ce qu’ils peuvent apporter au programme. Ils sont pleins d’énergie. Et cela se répercute sur le terrain ainsi que dans l’atmosphère qui règne dans le groupe. »
Quelles sont les principales leçons tirées après les Jeux de Paris ?
« Lors de chaque tournoi, on apprend évidement toujours quelque chose. Et Paris ne fait pas exception à la règle. Nous avons surtout constaté que nous devons faire certaines choses différemment. Il y a eu d’excellents moments tout au long de la compétition mais, c’est la toute première fois, que nous n’avons pas répondu aux attentes fixées dans l’équipe et à l’extérieur. Nos supporters ont vu les Red Lions monter sur tous les podiums pendant la dernière décennie. Et, rater le Top 3 à Paris, nous offre, aujourd’hui, la perspective de réajuster les attentes et de fixer les nouveaux objectifs avec un groupe ambitieux. »
Lire la suite de l’article sur Le Soir : ici.
Photo : Laurie Dieffembacq (Belga).