Après le succès face à l’Inde, la Belgique voulait confirmer ses bonnes sensations retrouvées face au champion du monde en titre. Mais malgré une large domination dans la plupart des secteurs du jeu, un contrôle du jeu et de nombreuses possibilités, ce sont tout de même les Australiens qui se sont imposés 2-0 en proposant, comme souvent, une parfaite leçon de réalisme. De quoi frustrer l’ensemble des joueurs belges et Cédric Charlier : « Nous avons réalisé une très belle performance collective en nous créant beaucoup d’occasions et en obtenant six p.c. Malheureusement, il nous manque toujours ce petit brin de chance, cette efficacité qui nous avait aussi fait défaut face à la Corée. Au final, nous avons plus d’entrées de cercle, plus de tirs au but, plus de penaltys mais ce sont les Australiens qui remportent le match en marquant deux buts ! »
C’est donc à nouveau le réalisme qui a fait défaut même si l’attaquant des Red Lions ne se montre pas trop inquiet sur la manière de remédier à ce souci actuel. « La différence doit s’effectuer dans la zone des 9 yards. Nous devons être plus affûtés dans le cercle et dans la technique que l’on utilise pour faire une passe ou pour aller vers le but. Le travail spécifique pour les attaquants sera capital durant ces prochaines semaines. Mais, si on analyse la situation avec recul, il n’y a pas de réelles inquiétudes à avoir. Nous ne sommes qu’au début de la préparation. Nous avons encore deux mois avant les Jeux. L’objectif du tournoi est de progresser, de mettre notre press en place, d’améliorer notre jeu à chaque match. Et à ce niveau-là, nous répondons parfaitement aux attentes du staff. C’est juste décevant que cela ne se reflète pas au niveau des résultats. »
Laurent Toussaint, In Le Soir, mercredi 15 juin 2016.
Photo : FIH
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