Durant 2 ans, le Ittrois a rassemblé ses souvenirs, compilé ses anecdotes et trié ses émotions. Sa volonté : raconter son parcours et surtout mettre en perspective les obstacles et les sacrifices nécessaires pour décrocher le titre olympique, à Tokyo. Débarqué à 16 ans à peine en équipe nationale, personne n’aurait imaginer que ce jeune garçon frêle et réservé, aux bouclettes abondantes, réaliserait une carrière exemplaire sous le maillot des Red Lions (420 sélections). Dans son livre, il n’esquive aucun sujet et il partage, avec une certaine pudeur, les épreuves qu’il a traversé comme sa maladie rare qui l’a éloigné des terrains ou le drame familial qui l’a touché avant les JO. Pendant près de 2 heures, John-John Dohmen s’est raconté. Il n’a esquivé aucune question. Et il s’est montré généreux, sincère et direct. Comme sur le terrain en quelque sorte…
Dans l’introduction de « Game Day », vous dites « c’est mon histoire, ma vérité ». Pourquoi cette précaution ?
C’est une question essentielle. Dans ce livre, je raconte simplement mon parcours. La manière dont j’ai vécu les choses. Si vous évoquez la Coupe du monde 2018, chaque joueur livrera une version différente de son tournoi. Mon expérience en Inde et ma maladie ont influencé ma perception sur la compétition. Pas question de dire donc : « Moi, John-John Dohmen, je représente l’équipe et je vais vous expliquer comment tout s’est déroulé ».
C’était essentiel de raconter cette histoire, votre histoire ?
Ce qui m’a paru important, c’est que le grand public comprenne bien les sacrifices nécessaires pour décrocher ce titre de champion olympique, qu’il entre dans notre quotidien et qu’il saisisse les difficultés rencontrées. Il n’a jamais été question d’affirmer : « Vous devez faire comme moi pour y arriver ».
Pour la suite de cet entretien, rendez-vous sur Le Soir + (ici).
John-John Dohmen – Game Day – Editions Chronica (25€)
Disponible à partir du 15 décembre