Le premier week-end de la Pro League, à Amstelveen, a clairement rassuré les observateurs et les supporters, plutôt inquiets, après avoir laissé des Lions, abattus, et en perdition, après le quart de finale olympique perdu face à l’Espagne, au début du mois d’août dernier. Les départs annoncés de plusieurs cadres (dont Felix Denayer et John-John Dohmen) à l’issue de ce fiasco n’avaient pas, non plus, rassuré dans la perspective de ce nouveau cycle vers les Jeux de Los Angeles. Mais le partage face aux Pays-Bas (1-1) puis le succès, dans la foulée, face à l’Allemagne (4-3) ont offert de beaux motifs de satisfaction et quelques perspectives plus joyeuses pour le futur. Les protégés de Shane McLeod, de retour aux affaires comme T1, semblent sur la bonne voie même si, forcément, il reste encore du pain sur la planche pour une équipe en reconstruction qui devra retrouver le niveau qui lui a permis de conquérir des titres mondiaux. Voici d’ailleurs les trois chantiers principaux sur lesquels le staff devra se pencher.
1. Quelles options sur penalty ? L’exercice est spécifique et de plus en plus décisif comme lors des Jeux de Tokyo avec 14 buts inscrits par Alexander Hendrickx. Posséder un p.c. de qualité, tout comme un bon penalty défensif, est une obligation dans le hockey moderne. Mais, actuellement, l’Anversois, meilleur buteur lors du titre olympique en 2021, ne figure pas dans le noyau. Il profite de sa pause internationale pour se refaire une santé. Lors de cette entame de Pro League, les Lions ont donc été un peu court dans l’exercice avec comme seule option le sleep – toujours efficace – de Tom Boon. « C’est évident que ce n’est pas suffisant », tranche immédiatement notre consultant, Maxime Luycx, ancien capitaine des Red Lions (345 sélections). « Après l’été, nous avons perdu Loïck Luypaert et Tanguy Cosyns. Et Hendrickx n’est pas là actuellement. Le jeune Hugo Labouchere, qui est une option d’avenir, est blessé. Et le 2e tireur sur le terrain face aux Allemands, lundi, était Thomas Crols. Il faut donc développer et faire grandir des jeunes pour le futur. Il faut mettre en place des entrainements spécifiques et ces nouveaux tireurs doivent recevoir l’opportunité de s’exercer au plus haut niveau. Partir de zéro n’est pas une option à ce niveau. Le retour d’Hendrickx (qui devrait être de retour dans le noyau pour la prochaine étape de la Pro League en Argentine, en février, NDLR) sera, à court terme, la solution la plus réaliste et la plus efficace. A ce niveau, les variantes ne constituent pas une véritable option. Les Pays-Bas sont cependant devenus champions olympiques avec un seul sleeper même s’il faut, idéalement, disposer de 2 ou 3 options qualitatives dans un noyau. »
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Photo : Dirk Waem (Belga).