Les Red Lions construisent leur nouvelle identité

Il est heureux comme un gamin qui vit sa meilleure vie. Souriant et enthousiaste, il semble même avoir retrouvé une seconde jeunesse sous le maillot des Lions. Pourtant, à 35 ans, Tom Boon en a vécu des galères et des désillusions en équipe nationale depuis ses grands débuts en 2008. Mais, aujourd’hui, il est métamorphosé. Il respire même la forme de sa vie. Et, alors que la plupart des copains de sa génération ont célébré, dignement, leurs adieux aux Red Lions, dimanche dernier, à Anvers, l’attaquant bruxellois est encore loin d’avoir dit son dernier mot sur la scène internationale puisqu’il espère bien disputer ses 5e Jeux, à Los Angeles, en 2028.

Auteur de 14 buts en 8 rencontres (dont 3 hat-tricks !) depuis l’entame de la saison de Pro League, en décembre dernier, à Amstelveen, le meilleur buteur de l’histoire du hockey avec 317 réalisations en 368 sélections n’est pas prêt de s’arrêter en si bon chemin alors que la Belgique, actuellement 2e dans la hiérarchie mondiale, disputera ses 8 derniers duels de la saison, à Anvers, face à l’Irlande, à l’Espagne, à l’Inde et l’Angleterre. « Offensivement, je suis en forme. Je n’ai aucune explication sur cette productivité dans le cercle adverse. Je reçois une confiance inouïe de Shane McLeod et de mes coéquipiers. L’équipe n’a pas modifié de système par rapport au passé. Mais, depuis ma non-sélection à l’Euro 2023, j’ai changé. Et depuis son retour comme T1, Shane a essayé de me donner une place plus haut sur le terrain. Je reçois plus de balles et je me créé ainsi pas mal d’opportunités. Nous sommes engagés dans la bonne direction. Mais être un Red Lion, ce n’est pas seulement bien jouer au hockey ou s’entrainer avec sérieux. C’est une culture. Chacun endosse des responsabilités au sein du groupe. Les valeurs sont plus que jamais essentielles. Celles-ci nous indiquent comment nous comporter en groupe et individuellement. Et le sentiment d’appartenance à une famille est primordial. Notre mantra « Share the Love » est donc plus important que jamais. Il faut être le plus proche possible les uns des autres. »

Lire la suite de l’article sur Le Soir : ici.

Photo : Dirk Waem (Belga).

Commentaires