Le tournoi qualificatif olympique, une simple formalité pour les Red Lions ?

Tout comme pour les Panthères, tous les voyants sont au vert pour les ouailles de Michel van den Heuvel au moment d’entamer le tournoi qui leur permettra de valider leur ticket pour les JO. Le groupe a, comme à son habitude, préparer avec minutie la compétition en soignant les détails qui ont fait défaut lors du dernier Championnat d’Europe puisqu’ils ne sont pas parvenus à remporter la médaille d’or, synonyme de qualification directe pour Paris. « Ce qui est assez contradictoire, c’est que nous avons livré un bon tournoi à Mönchengladbach », précise d’emblée le capitaine Felix Denayer (380 sélections). « Cela s’est joué à rien lors des demi-finales face aux Pays-Bas. Et c’est toujours dommage de perdre un match quand tu as l’impression que ton adversaire n’était pas meilleur. C’était un duel décisif mais nous ne sommes pas parvenus à faire la différence. Mais, par contre, ce qui était très positif, c’est la confirmation du niveau actuel des plus jeunes. Je suis, par exemple, curieux d’observer les futures performances de Thibeau Stockbroekx qui dispute son premier grand tournoi avec nous. Ce sera intéressant de voir comment la nouvelle génération va continuer à se développer au plus haut niveau. »

Si depuis 2018, la Belgique a été habituée à tout gagner, elle reste pourtant sur 3 échecs en 2023, après la finale perdue de Coupe du monde face à l’Allemagne, la 2e place en Pro League juste derrière les Pays-Bas et la médaille de bronze à l’Euro. « Nous avons vécu une magnifique histoire en alignant les titres mondiaux, européens et olympiques », poursuit l’Anversois qui pourrait disputer ses 5e Jeux, tout comme ses coéquipiers, John-John Dohmen et Cédric Charlier. « Nous avons pris cette belle habitude de vouloir tout gagner. Et cette envie est toujours là. Donc quand on ne s’impose pas, on se remet toujours en question. Ce qui est très positif. Maintenant, nous essayons, à chaque fois, de nous réinventer et ce n’est pas simple. Surprendre reste toujours la clé pour rester au sommet. »

Lire la suite de l’article sur Le Soir : ici.

Photo : Dirk Waem (Belga).

Commentaires