La visite s’est effectuée à un train de sénateur. Casque de chantier vissé sur la tête, Serge Pilet, le CEO de la Fédération belge de hockey, et Christophe Tallon, le coordinateur du projet, déambulent, avec aisance, à travers les couloirs et dans les espaces de la majestueuse tribune, en rénovation, du stade Justin Peeters (inauguré en 1923), à Wavre. Les travaux du stade régional de hockey avancent à grands pas et il était important, pour les promoteurs du projet, d’expliquer, et surtout de montrer l’état d’avancement de ce qui deviendra, d’ici 12 mois, l’une des enceintes les plus modernes en Europe. Un nouvel écrin pour le sport belge et francophone qui accueillera, en Brabant wallon, du 14 au 30 août 2026, la prochaine Coupe du monde. Pourtant, la mise en œuvre de ce projet n’a pas été un long fleuve tranquille. La route a été bordée de contrariétés et de contretemps. Et il aura finalement fallu 5 longues années de discussions, de négociations et de rebondissements en tous genres avant d’enfin poser la 1e pierre, le 20 octobre 2023.

Un projet malmené par la situation économique et sanitaire de ces dernières années, mais qui a tenu le cap, vu l’enjeu essentiel pour le hockey belge de disposer d’une infrastructure digne de ce nom pour accueillir le grand rendez-vous mondial de 2026, organisé conjointement avec les Pays-Bas. Pour Serge Pilet, le CEO de la Fédération, tout est heureusement sous contrôle, aujourd’hui, puisque le stade et les aménagements devraient être terminés pour la fin de l’année 2025. « Nous sommes clairement dans les délais annoncés. Ce qui signifie que nous disposerons d’une période de 6 mois avant la Coupe du monde pour tester les infrastructures en situations réelles en organisant des rencontres de la Pro League ou en accueillant certains matchs amicaux. Nous en profiterons également pour évaluer de nombreux aspects annexes comme la mobilité. »

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Photo : Dominique Duchesnes (Le Soir).