Après ses deux premiers succès dans le tournoi, et une place assurée en demi-finale, la Belgique souhaitait évidemment terminer la phase de groupe en remportant une 3e victoire face au Pays de Galles. Et dès les premières minutes, elle se lançait à l’assaut du but adverse. Durant ce premier quart-temps, les Lions (privés de Gauthier Boccard qui se plaignait d’une douleur au dos) manquaient pourtant de conviction et de précision dans ses approches du cercle gallois. Toutefois, juste avant l’interruption, Alexander Hendrickx lançait les hostilités sur penalty (et inscrivait au passage son 4e but de l’Euro). Dans la foulée, Tom Boon doublait l’avance des Lions sur un tir en revers croisé qui ne laissait aucune chance au gardien adverse. Les protégés de Shane McLeod faisait preuve, à nouveau, d’une sérieuse dose de réalisme en marquant 2 buts en moins de 60 secondes.
Durant le deuxième quart d’heure, les Gallois démontraient qu’ils n’étaient pas résignés et portaient également le danger devant le but de Loic Van Doren. Mais la Belgique restait sereine et appliquée. A la 25e minute, Nicolas De Kerpel reprenait habillement au milieu de la mêlée avant que Cédric Charlier ne fasse déjà monter le score à 4-0 à la pause après une remarquable action collective (28e). Les Red Lions déroulaient sans forcer leur talent.
La seconde période débutait sur le même rythme avec une nouvelle réalisation de Cédric Charlier après un remarquable travail préparatoire de Felix Denayer. La 25e nation mondiale, après avoir tenu le choc durant 20 minutes, prenait l’eau face à une équipe belge qui se contentait de pousser sur l’accélérateur, par moments. A la 41e minute, c’est le capitaine Thomas Briels qui faisait passer le score à 6-0.
Jeudi soir (20h30), lors de la demi-finale, c’est un tout autre adversaire qui se dressera sur la route de la Belgique. Face à l’Allemagne, qui a tout de même inscrit 16 buts en 3 rencontres, il faudra être costaud défensivement et inspiré dans le jeu pour valider son ticket pour une nouvelle finale de l’Euro, 2 ans après Amstelveen.
Laurent Toussaint