JOHN JOHN DOHMEN : « NOUS MANQUONS DE CHANCE ! »

Il était l’un des derniers à venir rejoindre ses coéquipiers après la rencontre car il avait dû se plier au contrôle anti-dopage. John John Dohmen avait naturellement la mine des mauvais jours en répondant aux questions des journalistes. «Nous avons réussi un début de match parfait puisque nous marquons à deux reprises et que nous n’avons pas beaucoup d’occasions de but. L’Argentine était plus dangereuse que nous mais, à ce moment de la partie, nous étions plus réalistes. »

Mais en seconde période, alors que les supporters belges très nombreux à suivre la rencontre en streaming via internet, pensaient que leurs Red Lions étaient bien partis pour s’emparer du dernier ticket pour l’Inde, la rencontre basculait en quelques minutes après une rencontre arbitrale contestable. « Soyons sérieux, ce stroke est une erreur d’arbitrage manifeste. je ne fustige jamais l’arbitrage mais là, c’est terrible. Ensuite, ils ont commencé à presser haut. Nous avions forcément moins d’espaces et nous avons reculé. A 3-3, nous avons tout fait pour inscrire un dernier but et nous avons été pris en contre-attaque. C’est terrible mais je ne sais rien dire de plus. »

Et pour le meilleur joueur belge du tournoi, ce revers ne doit pas remettre en cause le niveau de l’équipe qui a largement sa place dans le Top 10 mondial (même si elle risque de le quitter en perdant au minimum deux places avant les résultats du Mondial où les concurrents directs de notre pays se partageront des points). « C’est vrai que nous pouvons revendiquer une place dans ce classement. Que nous manque-t-il actuellement pour monter encore plus dans la hiérarchie ? La réponse est simple. De la chance ! On l’a vu encore en finale, ce sont des petites choses. Ils ont le stroke et nous avons des balles qui passent de rien à côté de la cage adverse. A un niveau plus personnel, mon tournoi est effectivement une réussite mais cela n’atténue pas ma déception. Cela ne change rien au fait que nous ne participerons pas à la Coupe du monde. »

Entretien : Laurent Toussaint


© ARBH.

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