Face à la Corée du Sud, c’est depuis le banc de touche que John-John Dohmen a assisté à la victoire de ses partenaires. Un moment difficile à vivre pour le milieu de terrain, privé de cette entrée en matière en raison d’une mauvaise grippe qu’il a traîné durant plusieurs jours, dès son arrivée en Inde. Le staff et Michel van den Heuvel ne souhaitaient, en effet, ne pas prendre le moindre risque pour préserver sa suite du tournoi. « C’était extrêmement frustrant. Je pense que j’aurai pu tenir ma place sur le terrain mais je respecte le choix du coach. Mais ce qui m’énerve, c’est que les gens font des amalgames ou des raccourcis. Certains se disent que je suis, à nouveau, tombé malade parce que nous jouons en Inde. Mais cela n’a rien à voir. Nous l’avons amenée avec nous. C’est juste un manque de chance. Maintenant, je veux oublier tout cela et me focaliser uniquement sur la compétition. »
Tout le monde se remémore, en effet, les tristes souvenirs de l’édition 2018 et le forfait du Brabançon qui avait dû renoncer à poursuivre le tournoi avant le dernier match de poule face à l’Afrique du Sud. Tout le monde pensait à ce moment-là qu’il s’agissait d’une mauvaise pneumonie avant d’apprendre qu’il souffrirait, à vie, d’une maladie auto-immune rare. Mais, Dohmen n’est pas du style à s’apitoyer sur son sort. C’est un compétiteur hors-norme qui, comme ses partenaires, est revenu à Bhubaneswar avec une mission bien précise. Remporter un nouveau titre mondial et démontrer que cette équipe est encore plus forte que par le passé.
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Laurent Toussaint (à Bhubaneswar).