Cela fait donc une semaine que les champions du monde ont repris les entraînements collectifs entre le Beerschot et les installations de B-Sport, à Bruxelles. Le groupe prépare d’arrache-pied, et sous un rythme déjà très soutenu, les prochaines échéances qui s’annoncent pour 2019.
Samedi, les Red Lions disputeront, déjà, la rencontre inaugurale de la Pro League, à Valence, face à l’Espagne avant d’enchainer avec un long périple qui les mènera en Argentine, en Nouvelle-Zélande et en Australie. Ce nouveau format de compétition les occupera, par phase, jusqu’à la fin juin, avant d’entamer la préparation pour le Championnat d’Europe qui se déroulera à Wilrijk au mois d’août. Et c’est une certitude, les objectifs affichés par la Belgique sont évidemment très élevés comme le confirme le défenseur Gauthier Boccard.
Gauthier, comment se sont déroulées les grandes retrouvailles ?
« Cette première semaine d’entrainements a été très rythmée mais elle s’est bien passée. Lors des jours précédents, nous avions déjà suivi un programme spécifique proposé par Mick Beunen qui nous avait planifié quelques entrainements physiques individuel. Lors de notre première session collective, il y avait évidemment beaucoup de sourires sur les visages. Il s’agissait d’un moment particulier. Nous étions heureux de nous retrouver. Ce magnifique résultat obtenu en Inde, en décembre dernier, nous a, plus que probablement, encore un peu plus rapproché. »
Vous avez eu tout de même eu l’occasion de recharger les batteries depuis la fin de la Coupe du monde ?
« Le calendrier international ne nous permet malheureusement pas de pouvoir disposer de plusieurs semaines de repos. Nous avons néanmoins pu profiter des fêtes en famille et certains ont même eu l’occasion de partir quelques jours en vacances à l’étranger. Mais nous avons l’habitude de devoir composer avec ce genre de programme chargé. Il n’existe donc pas de fatigue supplémentaire et nous sommes prêts à relever les prochains défis qui nous attendent. »
Quelque chose a changé avec ce premier titre de champion du monde ?
« Non. Rien n’a changé dans notre manière d’être ni dans notre programme. La seule chose qui risque d’être quelque peu différente, dans le futur, c’est que nous serons certainement encore un peu plus attendus lors de nos prochaines rencontres sur la scène internationale. Toutes les nations voudront s’offrir les champions du monde. Le challenge qui nous attend sera donc encore d’autant plus beau… »
Quelles sont les ambitions des Red Lions pour la Pro League ?
« Ce nouveau format de compétition s’annonce très intéressant pour développer l’entièreté du potentiel de notre noyau et offrir du temps de jeu à certains jeunes ou à d’autres joueurs qui n’ont pas eu la possibilité de participer aux derniers tournois. Malgré cela, notre ambition reste inchangée, quelque soit la rencontre ou le tournoi. Nous voulons toujours gagner ! Mais avant de penser à la victoire finale dans cette Pro League, nous devrons d’abord nous qualifier pour le final 4 qui se déroulera à la fin du mois de juin au Wagener Stadium. »
Il y aura un sentiment particulier en moment de monter sur le terrain, samedi, à Valence ?
« C’est très difficile à dire. Mais, c’est une évidence que l’Espagne doit nourrir un sentiment de revanche après ses résultats décevants lors de la Coupe du monde. Les deux équipes auront forcément comme seul et unique objectif de remporter ce tout premier match de l’histoire de la Pro League. »
Ce groupe à toujours aussi faim de victoires ?
« Je dirais même que notre appétit est encore plus aiguisé qu’auparavant. Le sentiment que nous avons ressenti après cette victoire en finale est tout simplement unique. Cela décuple encore notre envie de remporter des titres lors des prochaines années. Si nous continuons à chercher la perfection et à travailler aussi consciencieusement, nous avons réellement de belles années qui s’ouvrent devant nous… »
Entretien : Laurent Toussaint.
Photo : FIH.