Tout récemment, il a accepté, à la demande d’Ann Wauters, l’ex-capitaine des Belgian Cats devenue aujourd’hui présidente de la Commission des athlètes du COIB, de rejoindre le groupe des « mentors » du Team Belgium. L’idée ? Partager son expérience olympique de grand ancien avec l’un des petits nouveaux du groupe, en l’occurrence le gymnaste Luka Van den Keybus, pour lui permettre d’appréhender au mieux ce qui l’attend à Paris. « J’ai accepté, je trouvais l’idée sympa », avoue-t-il.
Felix Denayer et la transmission, c’est une affaire qui roule et une évidence. A 34 ans, le capitaine des Red Lions, deux Sticks d’or en bandoulière et le titre olympique 2021 comme étendard, a toujours vécu dans le partage, avec une obsession d’exemplarité, comme si ce rôle avait été fait sur mesure pour lui jusqu’au plus petit détail. Toujours droit, le port altier, les cheveux bien rangés – dont aime se moquer Victor Wegnez –, le sourire permanent et les mots bien choisis, invariablement positifs et dans les deux langues nationales ou en anglais s’il faut. Quand, en évoquant son passé olympique, on lui demande ce qu’il a ressenti, avant la cérémonie d’ouverture des Jeux de Tokyo, quand le chef de mission Olav Spahl lui a demandé d’être l’un des deux porte-drapeaux de l’équipe belge avec Nafi Thiam, il répond que « cet honneur était trop grand pour être une ambition » mais que « l’expérience a été incroyable et le symbole très fort. » Du « Flex » dans le texte.
Lire la suite de l’article sur Le Soir : ici.
Photo : Dominique Duchesnes (Le Soir).