Depuis quelques jours, l’état de santé du milieu de terrain brabançon suscite de nombreuses discussions dans la presse belge. John-John Dohmen a souffert d’une bronchite carabinée lors de la préparation. Une infection qui l’a d’ailleurs privé de la dernière rencontre amicale face à la France à la mi-novembre. Mais, quelques jours plus tard, il rejoignait l’Inde avec l’ensemble du groupe et il reprenait normalement les entraînements. Cependant, on constate bien que le capitaine du Waterloo Ducks n’évolue pas encore à 100% de ses capacités. Ce midi, lors de la lourde session de travail, il a d’ailleurs poursuivi la séance en solitaire au côté du préparateur physique, Mick Beunen.
« S’il y a bien un pays où on éprouve des pires difficultés à respirer et où les conditions climatiques sont difficiles, c’est bien l’Inde, précise Julien Rysman, le physio et ostéopathe des Red Lions. Le principe avec John-John est donc de le mettre en difficulté pendant les entraînements pour essayer de gérer au mieux ses réactions et de préparer ses minutes de temps de jeu. C’est cela qui est vraiment essentiel. Avec le préparateur physique et les coachs, nous devons déterminer quelles seront les minutes durant lesquelles il sera en forme optimale durant les prochains matchs. C’est pour cela que l’on pousse un peu la machine quitte à le faire souffrir pour savoir, réellement, par rapport à son GPS et à son cardio, quelles sont les plages durant lesquelles il sera ultra efficace. »
Un état de santé fragile qui, lié à l’annonce de l’arrivée, ce vendredi, d’Augustin Meurmans (qui était pourtant déjà programmée initialement) font craindre à certain que John-John pourrait, comme Manu Stockbroekx, mettre un terme prématuré à sa Coupe du monde. « Sa participation à la suite du tournoi n’est pas du tout remise en cause, rectifie immédiatement Julien Rysman. Il y a 15 jours, il était au fond de son lit avec 40 de fièvre. Mais on ne se remet pas comme cela du jour au lendemain. Ce qui reste toujours après une bronchite, c’est une toux persistante. Et dans un environnement comme celui de Bhubaneswar, avec une telle chaleur et la pollution ambiante, cela stimule la toux. Les autres joueurs éprouvent également des difficultés à respirer et à faire des efforts intenses lorsque l’on pousse la machine à fond. Je confirme donc qu’il récupère de mieux en mieux et qu’il pourra être, à nouveau à 100%, le plus vite possible. Mais cela prend malheureusement un peu de temps. »
Laurent Toussaint ( à Bhubaneswar).