Après les JO de Rio, le capitaine du Dragons avait décidé de prendre une pause internationale avant de revenir au sein du groupe, en mai dernier, afin de disputer le Championnat d’Europe, à Amstelveen. Dans quelques semaines, l’Anversois sera à nouveau absent, et il ne disputera pas la finale de la World League à Bhubaneswar. Felix Denayer explique les raisons de ce forfait.
Felix, tu as donc décidé de faire l’impasse sur le tournoi indien ?
« La raison principale pour laquelle je ne pars pas en Inde, c’est que je vais me marier à cette période-là. A côté de cela, j’essaie toujours de trouver un bon équilibre entre vie sociale, familiale, professionnelle et le hockey. On s’est donc mis tous ensemble autour de la table afin de trouver quelle était la meilleure option pour concilier le tout. Et c’était le choix à privilégier, également pour que je puisse soigner deux ou trois petite blessures que je traine déjà depuis plusieurs semaines. Je veux donc utiliser ce temps précieux pour profiter de ma famille et pour pouvoir continuer à travailler. En effet, je suis bien conscient que, par après, ce sera encore plus compliqué et que le rythme va s’intensifier. »
Mais tu seras bien de retour pour le stage en Nouvelle-Zélande ?
« C’est exact. Je reprendrai avec le groupe à ce moment-là. Ensuite, à partir du mois de mars, je serai également présent lors des séances d’entraînement du lundi et du mardi avec les Red Lions afin de préparer le plus consciencieusement possible le Champions Trophy. Mais je continuerai encore à travailler pour mon employeur en parallèle. Individuellement, je sais parfaitement me soigner mais c’est essentiel également de passer du temps avec le groupe pour travailler les aspects collectifs et la cohésion. Nous devrions être en congé au mois de juillet et puis nous entamerons une période full-time de préparation vers la Coupe du monde. Ensuite, ce sera encore priorité totale au hockey durant quasi deux ans avec le lancement de la Pro League, l’Euro à Anvers puis les Jeux de Tokyo. C’est donc essentiel que je puisse combiner de la meilleure des façons ces différents aspects. Pour le moment, cela fonctionne et j’en suis très content. »
Entretien : Laurent Toussaint
Photo : FIH.