Cédric Charlier : « On côtoie finalement assez peu les autres athlètes »

Après le succès face à l’Allemagne lors de la dernière rencontre de préparation, ce mercredi, à Rio, le moral est au beau fixe du côté des Red Lions. Les joueurs belges sont installés depuis dix jours dans le village olympique et ils y ont trouvé leur marque. A l’image de Cédric Charlier qui participe, déjà, à ses troisièmes JO après ceux de Pékin et de Londres.

Cédric, vous êtes bien installés ?
« Nous avons effectivement connu quelques petits problèmes à notre arrivée mais tout est à présent rentré dans l’ordre.  Nous avons également aménagé nos appartements afin de ne pas trop s’ennuyer durant les moments plus creux.  Nous avons installé quelques jeux et un petit « cinéma » qui fera l’affaire pendant le tournoi.  Pour le moment, nous ne nous en servons pas trop car nos journées sont très rythmées. Mais cela deviendra beaucoup plus important lorsque le tournoi débutera car nous aurons, alors, beaucoup plus de temps de repos à combler.  Il existe aussi une salle de jeu dans le village avec des tables de ping-pong, des Playstation, etc. »

Comment se déroule la vie dans le village depuis votre arrivée la semaine dernière ?
« Nous étions parmi les premiers à nous installer dans le village. Il restait encore pas mal de finition à réaliser au niveau des appartements mais aussi de l’aspect extérieur du village. Il n’y avait pas un chat et l’atmosphère était limite assez étrange. Mais, aujourd’hui, tout est différent. La quasi-totalité des athlètes est arrivée et le village vit réellement. Mais cela provoque aussi certains inconvénients comme de devoir faire la file un peu partout où nous nous déplaçons. »

Il existe de grosses différences par rapport à ce que tu as connu à Pékin et à Londres ?
« Pour moi, il n’y a pas réellement de grosses différences en ce qui concerne le village même.  Par contre, on sent bien que l’organisation des Brésiliens a été, peut être, un peu plus chaotique que celle des Chinois ou des Anglais. »

Et au niveau de la nourriture ?
« La nourriture est, selon moi, un des points noirs. Nous mangeons souvent froid et les menus ne sont pas très variés. Je dirai donc qu’il est possible de mieux faire. »

Vous côtoyez les autres athlètes ? Vous discutez entre vous ?
« On voit finalement assez peu avec les autres athlètes. Nous échangeons quelques mots quand on se croise mais tout le monde est fort concentré sur sa préparation. De plus, nous n’avons pas forcément les mêmes horaires.  Mais la salle de soins est un lieu où on se côtoie un peu plus, par exemple, avec les athlètes de la Team Belgium. »

Niveau transport, les trajets ne sont pas trop pénibles pour rejoindre Deodorro et le stade de hockey ?
« En ce qui concerne les trajets, nous nous attendions réellement à pire.  Cela nous prend environ 25 minutes pour nous rendre sur place.  Ils ont construit une nouvelle autoroute qui nous emmène directement sur le lieu de notre compétition.  Et par chance, il  n’y a que les athlètes et les officiels qui peuvent emprunter celle-ci. »

Le terrain olympique semble réellement convenir à tout le monde ?
« C’est exact. Il est très bien. C’est un terrain à poils long, donc il accroche légèrement, mais il est très rapide.  Nous n’avons pas eu besoin de très longtemps pour nous adapter à celui-ci. »

J’imagine que tu as hâte de débuter le tournoi et d’en découdre avec la Grande-Bretagne ?
« Toute l’équipe est très impatiente que la compétition commence. Nous attendons ce rendez-vous depuis des mois.  Nous sommes prêts. Nous avons déjà réglé les derniers petits détails et il est grand temps que la  compétition débute ! »

Entretien : Laurent Toussaint (à Rio).

 

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