Au lendemain de la défaite et de l’élimination face à l’Espagne, Alex Hendrickx (240 sélections et 215 buts), qui venait de passer une nuit très agitée, a accepté de se confronter aux nombreuses critiques et aux commentaires les plus lus ou entendus depuis la nouvelle désillusion de mardi soir. Le joueur de la Gantoise n’a éludé aucune question et il accepte la remise en question salutaire exigée, à moins d’un an de la Coupe du monde, à Wavre.
1. Les Red Lions n’ont pas tout donné pour gagner ce match
« Nous nous sommes entrainés comme des dingues pour ce tournoi. Et sur le terrain, nous avons tout donné. Mais cela s’est joué sur des détails. Nous avons encaissé 2 buts évitables. Nous aurions dû être plus malins et surtout plus lucides lors des moments clés. J’ai tout de même l’impression que nous avons livré une bonne prestation face à l’Espagne. Nous avons dominé la rencontre mais, au final, on perd 1-2. Certains ont dit que nos adversaires avaient eu de la chance. Mais je ne suis pas d’accord. La chance, cela se provoque et nous ne sommes pas parvenus à le faire. Et c’est ce que nous devons apprendre à faire avec ce nouveau groupe. »
2. Les Red Lions défendent moins bien qu’auparavant
« C’est vrai que les années précédentes, il y avait réellement un bloc défensif très solide. Ici, j’ai l’impression que c’est un peu moins le cas. Nous sommes parfois un peu trop soft. Ce n’est pas que l’on ne veut pas défendre comme des dingues. Et cela n’a certainement rien à voir avec la faim de gagner. L’envie est toujours bien présente. Mais je dois bien admettre que les buts que nous avons encaissés dans le tournoi sont un peu trop légers. Avant, cela n’arrivait jamais. On ne concédait pratiquement rien à nos adversaires. C’est certainement lié à l’expérience et à la maturité au sein de notre défense. Il faut tirer des enseignements de cela. Mais il ne faut pas tout jeter. Il faut garder la base et travailler pour réussir, encore mieux, à se comprendre sur le terrain et, surtout, trouver de nouveaux automatismes. »
3. Cela manquait de leaders sur le terrain durant cette phase de poule
« Je suis assez d’accord avec cette affirmation. C’était parfois beaucoup trop silencieux sur le terrain. Moi, je gueule. Et, Arthur Van Doren fait de même. Mais pour le reste, il y a beaucoup de joueurs qui sont concentrés sur leur match. Mais, peu importe, que tu sois jeune ou pas, tu peux te faire entendre. Tu dois communiquer avec tout le monde. Cela aide notre structure. Et cela n’a rien à voir avec l’âge ou avec l’expérience. »
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Photo : Eric Lalmand (Belga).