Alex Hendrickx : « J’ai pleuré quand j’ai appris la gravité de ma blessure »

Malgré les circonstances compliquées, le défenseur central n’a pas fui ses responsabilités en répondant avec beaucoup de gentillesse à toutes les sollicitations de la presse belge au lendemain de l’annonce de son forfait pour la suite de la Coupe du monde. Le spécialiste belge du p.c. a pris le temps, avec chacun, de réexpliquer en détails le déroulement de ces derniers jours et son sentiment après avoir dû jeter l’éponge dans le tournoi pour une déchirure du ligament interne au genou droit.

Lors du contact avec le joueur japonais, vous avez directement compris que c’était grave ?
« J’ai d’abord ressenti une douleur à l’extérieur du genou. Je me suis dit que cela irait mieux en marchant dessus. Mais pas du tout. Je savais alors que c’était fini. Avant de passer l’IRM, il a fallu d’abord attendre 48 heures et comme la douleur s’atténuait un petit peu, j’ai tout de même repris espoir. Mais, en voyant le scan, le spécialiste m’a dit immédiatement que c’était beaucoup trop dangereux de jouer et que je risquais une blessure bien plus grave et une absence de 8 mois. Ce qui état inenvisageable avec le Championnat d’Europe, cet été, et la préparation des Jeux de Paris dans la foulée. Il existe une grande différence au niveau musculaire, hockey ou même psychologique entre une revalidation de 6 à 8 semaines ou une autre de 6 à 9 mois. Ps question, dès lors, de prendre le moindre risque. »

Qu’est-ce qui s’est passé à ce moment-là dans votre tête ?
« J’ai simplement pleuré ! C’était terrible de ne pas pouvoir participer à la conquête d’un nouveau titre de champion du monde. J’aurai préféré que cela arrive durant la compétition domestique avec mon club. Mais pas dans un tournoi mondial que j’ai préparé durant 1 an et demi. »

Lire la suite de l’interview sur le site du journal Le Soir : ici.

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