Il y a tout juste un an, après l’élimination en quarts de finale face à l’Espagne aux Jeux de Paris, l’Australien, ancien coach des Lions (2007 à 2010), avait pris le temps d’analyser les raisons de l’échec olympique. 12 mois plus tard, la Belgique n’a pas, non plus, atteint les demi-finales de l’Euro. Les chantiers restent nombreux même si tout n’est certainement pas à jeter à l’issue de ce tournoi continental. Les nouveaux venus ont montré de bonnes choses mais trop de détails n’étaient pas au point pour avoir une chance de lutter pour une médaille en Allemagne.

Adam Commens, est-ce que la situation actuelle est pire qu’il y a 1 an après les JO ?
« Non, je ne pense pas. Il y a eu une énorme progression avec beaucoup de jeunes qui ont fait leur entrée dans le groupe mais aussi des plus anciens qui doivent apprendre à endosser un nouveau rôle de leader. Avant le tournoi, nous pensions être suffisamment proches du niveau nécessaire pour décrocher une médaille dans cet Euro. Mais ce que nous avons découvert ici, c’est que nous sommes juste en dessous du top mondial, et qu’il reste encore du pain sur la planche… »

C’est une surprise ?
« Non, pas vraiment. Je pense même qu’il aurait été très surprenant que nous puissions remporter une médaille si rapidement avec ce nouveau groupe. Mais nous espérions vraiment que ce scénario puisse se produire. Mais nous avons découvert qu’il nous reste encore plusieurs étapes à franchir et que nous devons nous améliorer significativement dans plusieurs secteurs du jeu. »

Viser une médaille d’or était donc trop ambitieux ?
« Quand vous participez à un tournoi comme celui-ci, que vous faites partie des meilleures équipes et que vous pensez pouvoir atteindre le dernier carré, vous pouvez parler ouvertement d’aller chercher l’or. C’est pour cela que nous l’avons fait. Est-ce que c’était trop ambitieux ? Avec le recul, peut-être… Mais quand les Red Lions proposent leur meilleur hockey face aux Pays-Bas ou à l’Espagne, c’est possible. Ici, nous n’avons pas concrétiser nos occasions et nous avons trop concéder défensivement. Ces détails dans les deux cercles doivent absolument être améliorés pour aller chercher de nouveaux podiums. »

Cet Euro est donc un échec pour les Lions ?
« Honnêtement, je reste plutôt enthousiaste pour la suite de l’aventure. Il y a plusieurs points positif à retirer de nos rencontres à Mönchengladbach. Si nous faisons les bons ajustements et que nous progressons dans des domaines spécifiques, nous serons compétitifs dans 12 mois. »

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