LOUVAIN VEUT DECROCHER SON SECOND TITRE !

Les deux meilleures équipes du championnat se retrouvent donc pour aborder la dernière ligne droite de la compétition. Ca, c’est une certitude. Si on jette un coup d’œil dans le rétroviseur sur  les vingt-deux journées de championnat, le Watducks et Louvain ont dominé de la tête et des épaules les dix autres équipes de la division d’honneur. Et même s’il y a eu quelques petits couacs, à l’un ou l’autre moment, les deux représentants belges en EHL ont largement justifié leurs statuts de grands favoris de début de saison.

Pour Louvain, le champion en titre, l’objectif était clair. Il fallait disputer, au minimum, une seconde finale. Toutefois, les Universitaires se sont toutefois faits très peurs, dimanche dernier, face au Racing en étant dominés 0-4 à la pause (et donc éliminés). Mais il en fallait plus pour décourager ce groupe expérimenté qui a calmement refait son retard en 35 minutes.


© Euro Hockey League / Frank Uijlenbroek.

Du côté du Watducks, qui visait également ce stade de la compétition avec son noyau très qualitatif, la victoire a également mis du temps à se dessiner en demi-finales. Il aurait fallu attendre les deux sleep salvateurs pour que les leaders de la compétition régulière évitent de revivre la même désillusion que l’an dernier face au Léopold. Mais honnêtement, leur succès ne souffrait aucune discussion !

Alors à quoi faut-il s’attendre pour ces finales de playoffs? Les deux clubs vont-ils s’observer et attendre l’erreur adverse ? Vont-ils jouer le coup à fond ? Tenteront-ils le tout pour le tout dès la première manche ? Une chose est certaine, les rencontres entre les deux prétendants se sont toujours soldées par des résultats favorables pour le Watducks (3-5 en octobre dernier à Kessel-Lo et 3-2 à Waterloo). Mais les spectateurs ont, à chaque fois, assisté à des matchs engagés, spectaculaires et passionnants. Voilà de quoi donner envie aux amateurs de hockey qui devraient d’ailleurs été très nombreux dès dimanche puisque les organisateurs attendent près de 2.000 personnes. Cela devrait être la toute grosse ambiance dans les tribunes puisque les supporters des deux camps aiment faire du bruit…


© Laurent Etorre.

Mais pour en revenir aux aspects purement sportifs, les deux clubs attendent ce rendez-vous depuis des semaines, voir des mois et sont donc motivés pour se mettre le plus rapidement possible en position favorable, maintenant que pour tous les deux, leur qualification pour la prochaine édition de la Coupe d’Europe est déjà assurée. Dès dimanche, il n’y aura pas d’alternatives possibles, il faudra l’emporter. Et pour cela, il sera capital de tout donner sans calculer. Sur le terrain, ce sera un véritable combat des chefs avec pratiquement tout ce qui se fait de mieux dans notre pays. Maintenant, les stars des deux camps devront justifier leur statut en faisant basculer la décision d’un côté ou de l’autre. Et comme les deux clubs sont portés vers l’avant, cela libère des espaces qui permettent de développer du jeu technique et rapide. Les paris sont ouverts…

En pratique :

Les finales se jouent au meilleur des trois manches avec un vainqueur lors de chaque rencontre. En cas d’égalité à l’issue du temps règlementaire, les deux équipes disputeront deux prolongations de 7 minutes 30 avec golden goal. On procèdera à une séance de stroke si aucun but n’est inscrit.

Quand : 3, 10 et, éventuellement, 17 mai
Où : Waterloo, Drève d’Argenteuil
Horaire : 15 heures

La finale dames opposera La Gantoise à Uccle Sport (12h00).

Laurent Toussaint, In Le Soir, samedi 2 mai 2009.

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