LE WATDUCKS EMPOCHE LA PREMIERE MANCHE

C’était la toute grosse affluence du côté de la Drève d’Argenteuil pour cette première manche des finales de palyoffs entre les deux meilleurs équipes de la compétition régulière. Et le Watducks débutait la partie de la meilleure des manières puisqu’ils trouvaient déjà l’ouverture après 4 minutes 18 de jeu très précisément. Julien Haquenne, parfaitement décalé, fixait à son aise Manu Leroy. Mais mois d’un quart d’heure plus tard, Pau Quemada remettait les pendules à l’heure sur son premier p.c. de l’après-midi. Voilà qui promettait une rencontre plus qu’agréable…


© Philippe Demaret – Okey.be.

Mais le vainqueur de la compétition régulière qui jouait devant son public ne laissait pas traîner les choses et Maxime Luycx remettait son club au commandement, également sur sleep. Quatre minutes plus tard, Juane Garreta donnait encore un peu d’air au Watducks sur stroke. « Nous avons été assez efficaces en première période, analysait après-coup Etienne Tys, le coach local. Ensuite, leur système à quatre attaquants nous a posé de gros soucis. Soyons honnête, il y a eu une mi-temps pour chaque équipe. Ils sont toujours très forts sur p.c. et il faudra donc rester très humbles pour la seconde rencontre. Tout reste à faire pour le Watducks. »
Après la pause, les échanges s’équilibraient et les deux gardiens étaient mis à rude épreuve sur les multiples p.c. obtenus par les deux camps. Puis à la 45e minute, la rencontre basculait lorsque Patrice Houssein ne parvenait pas à tromper Cédric De Greve, excellent durant toute la partie et de retour à son meilleur niveau, sur stroke. De quoi susciter de nombreux regrets du côté de Manu Leroy, le gardien louvaniste, si on ajoute à cela l’entame de match catastrophique de son équipe. « Avec ce but encaissé après moins de cinq minutes, notre tâche était déjà devenue difficile. Ensuite, nous sommes tout de même revenus petit à petit dans le parcours. Mais je reste confiante. Je sais que nous devons jouer le coup à fond et que nous sommes tout à fait capables de les battre. Le Watducks est encore loin d’être champion… »
A la 59e minute, le Watducks se mettait alors oratiquement à l’abri via Thibault De Saedeleer. Le deuxième sleep de Quemada remettait bien encore un peu de piment à la partie mais la rencontre était pliée.

Laurent Toussaint

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