Une place en finale tout au bout du suspense pour le Waterloo Ducks

Après le partage de la manche aller (3-3) obtenu à deux minutes de la fin de la rencontre, les Brabançons entendaient bien remettre les pendules à l’heure rapidement lors de la visite des Ucclois. Mais, comme 24 heures plus tôt, les protégés de Robin Geens ont fait bien plus qu’embêter les vainqueurs de la compétition régulière. En effet, la partie n’avait débuté que depuis 118 secondes que les visiteurs prenaient les choses en main et menaient au score grâce à Arthur Verdussen. Waterloo était cueilli à froid mais ne tardait pas à réagir. Et c’est logiquement que Renaud Pangrazio égalisait avant la fin du premier quart-temps sur un beau service de John-John Dohmen.

Mais le Léopold faisait mal au Waterloo Ducks qui ne parvenait pas à trouver la solution pour prendre le dessus sur les débats. Et à la 25e minute, sur le premier penalty ucclois, Julien Plennevaux replaçait son équipe aux commandes sur une phase de p.c. En seconde période, Aristide Coisne passait ensuite tout près du KO mais sa tentative terminait sa course sur le poteau du but de Vincent Vanasch. A la 42e minute, le Watducks revenait une nouvelle fois dans le parcours grâce à Maxime Capelle. L’équipe locale reprenait confiance et tentait de faire la différence. Et dix minutes plus tard, Victor Charlet démontrait une fois de plus toute son habileté sur penalty en envoyant un missile dans le but de Romain Henet.

Les échanges étaient de plus en plus tendus et cette demi-finale pouvait basculer d’un côté comme de l’autre. Et à la 57e minute, c’est le capitaine Arthur Verdussen qui égalisait pour les Bruxellois. C’est donc les shoot-outs qui allaient déterminer le nom du finaliste. Gauthier Boccard loupait sa première tentative tout comme Tom Degroote. Simon Gougnard plaçait le Waterloo Ducks en tête de la séance. Alexis Lemaire loupait le sien puis Romain Penelle faisait 2-0. Aristide Coisne butait sur Vincent Vanasch, à nouveau très en forme dans l’exercice. Nicolas Dumont se loupait aussi. Manu Brunet maintenait l’espoir mais John-John Dohmen offrait une nouvelle finale à ses couleurs (3-1).

Photo : Mac Lequint.

« Les playoffs sont à chaque fois terriblement cruels, reconnaissait le capitaine brabançon. Nous avons termine le championnat avec 14 points d’avance sur le Léo mais sur les demi-finales, ils ont fait jeu égal avec nous. Ils ont beaucoup mieux joué que lors de la compétition régulière et cela nous a posé beaucoup de problèmes. Mais nous avons été très forts mentalement et nous avons dû patienter jusqu’aux shoot-outs pour aller chercher cette place en finale. Il n’y a pas de favori pour la finale même sur papier. C’est la forme du moment qui fera la différence jeudi et dimanche au Braxgata. Ce sera un beau spectacle car c’est la plus belle affiche dont on pouvait rêver. »

Du côté de Manu Brunet, le médian argentin, excellent durant ce second tour, la déception était terrible. « Nous méritions également de nous qualifier pour cette finale mais il n’y a qu’un vainqueur par match. Et je dois féliciter Waterloo pour cette qualification. C’est très difficile car la balle n’a pas roulé pour nous avec le poteau et d’autres détails qui ont fait la différence. Mais il faut être fier de ce que nous avons montré et nous reconcentrer sur le match pour le ticket européen. C’est notre nouvel objectif. »

En finale, le Waterloo Ducks retrouvera le Dragons qui visera un quatrième titre consécutif tandis que le Léopold affrontera le Racing pour le troisième et dernier ticket EHL.

Laurent Toussaint

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