L’ORÉE SE DONNE UN PEU D’AIR EN BAS DE CLASSEMENT

Il reste donc cinq semaines à l’Orée pour mener à bien sa mission sauvetage. « Nous le savions, ce match était déjà, en quelque sorte, notre match de la dernière chance. Nous ne pouvions pas nous permettre de perdre des points face au Braxgata. Et chaque semaine, ce sera la même rengaine. Nous n’avons plus le droit à l’erreur. »

Jean Willems, l’entraîneur bruxellois était naturellement tout sourire au coup de sifflet final. Il se rendait bien compte que ses couleurs venaient de prendre trois points très importants dans leur mission sauvetage. Et même si le chemin est encore long, il reste cinq journées de championnat, et donc 15 points à distribuer, il ne faudra plus gaspiller d’unité en chemin.

Mais pour en revenir à la rencontre de ce dimanche, les Bruxellois n’ont jamais semblé inquiétés par une équipe du Braxgata très nerveuse qui a tout de même pu compter sur son attaquant vedette Jérôme Dekeyser pourtant blessé. « J’ai le ligament antérieur déchiré et je ne pouvais normalement pas jouer à l’Orée. Mais ce match était très important pour l’équipe et j’ai tenté d’apporter mon expérience et ma présence sur les p.c. Malheureusement, la réussite n’a pas été au rendez-vous. Je vais donc continuer à me soigner et j’espère avoir récupéré d’ici trois semaines. »

L’Orée a donc livré le match parfait puisqu’il avait déjà ouvert le score après seulement cinq minutes de jeu via Facundo Callioni. Ensuite, il s’est contenté de contrôler les échanges, de faire le « gros dos » lorsque les Anversois se sont montrés offensifs et de porter le coup fatal en début de seconde période sur un sleep puissant de Florian Scopelitis. Le Braxgata tentait bien de réagir en fin de partie mais le p.c. de Jérôme Deleyser frappait la barre transversale et, pratiquement sur le contre, Lucas Rossi fixait le score définitif à 3-0.

« La prochaine journée sera de nouveau importante puisque nous irons au Beerschot et que le Léopold recevra Gand, expliquait encore Jean Willems. Nous avons toujours notre destin entre les mains et il ne tient plus qu’à nous de réussir à éviter la descente. »

Laurent Toussaint, In Le Soir, lundi 29 mars 2010.


© Philippe Demaret – Okey.be

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