Le testing pour assurer la reprise en division d’honneur

Les joueurs et joueuses de l’Elite croisent les doigts. Le communiqué de l’ARBH, lundi, leur a, en effet, redonné le sourire. Ils espèrent tous, à présent, pouvoir reprendre, et pourquoi pas, déjà, dès la semaine prochaine, les entrainements avant de redémarrer la compétition domestique en bouclant les 5 dernières journées au programme du 1er tour avant les fêtes de fin d’année. Mais pour ce faire, il faut que le hockey belge obtienne une dérogation. Voilà pourquoi depuis plusieurs jours, Serge Pilet, et ses équipes, travaillent sur un protocole de reprise que la Fédération ont remis, jeudi après-midi, aux ministres des Sports concernés. « Nous sommes repartis du protocole que nous avons élaboré avec la FIH pour le retour de la Pro League, à Uccle », explique le secrétaire-général de la Fédération. « Un texte qui avait déjà été approuvé par les cabinets des 2 Ministères. Nous nous sommes également basés sur les documents élaborés par d’autres fédérations comme le basket, le volley ou le football qui ont déjà été approuvés. Cela concerne tous les aspects propres aux entraînements et aux matchs comme l’accueil des joueurs, les arrivées dans les clubs, l’utilisation des vestiaires, le nombre de personnes présentes lors de ces rencontres qui se dérouleront naturellement à huis clos ou encore des points de règlement comme le nombre de joueurs déclarés positifs nécessaires pour remettre un match. »

Pour appliquer au mieux ce protocole, les clubs devraient également tester leurs joueurs, au minimum, une fois par semaine comme le confirme Serge Pilet. « Nous souhaitons, en effet, imposés un testing obligatoire. Toutefois, nous n’avons pas encore déterminé si les clubs financeront entièrement ces tests. Mais la Fédération pourrait très bien intervenir également dans cet investissement. Il faut bien que tout le monde comprenne que ce sera à chacun d’y mettre du sien même si les décisions ne les satisfont pas à 100 %. Nous essayons tous de faire au mieux pour que le championnat puisse reprendre dans les plus brefs délais. »

Si le communiqué parlait de reprendre la compétition le dimanche 22 novembre, en division d’honneur, aussi bien en dames qu’en messieurs, la date semble, aujourd’hui, toujours en discussion avec l’ensemble des clubs concernés. « Il y a aura peut-être du changement », sourit le secrétaire-général. « C’était la date que nous avions, en effet, imaginé pour laisser le temps aux équipes se préparer pour la reprise. Mais la THL a déposé une contre-proposition sur la table. Leur souhait est de reprendre le plus rapidement possible. Je me pose juste quelques questions à propos de cette requête. En effet, cet été, je me souviens que les clubs s’étaient insurgés parce que nous ne leur laissons pas 8 semaines de préparation avant la reprise. Mais, pour être honnête, la date choisie n’est pas ma principale préoccupation. Mon seul objectif est de disputer le premier tour avant Noël. Actuellement, nous n’avons prévu qu’un seul double week-end mais tout reste évidemment ouvert. »

La Fédération belge de hockey espère déjà obtenir une réponse ce week-end, voir même vendredi dans la journée, de la part de Valérie Glatigny et de Ben Weyts. « Nous voulons que nos athlètes olympiques puissent disputer un maximum de matchs avec leurs clubs. De plus, toutes les rencontres qui ne pourront pas être disputées avant la trêve hivernale devraient être déplacées au 2e tour, ce qui pourrait compromettre la préparation des Red Lions pour les Jeux. Voilà pourquoi nous devions trouver une solution pour assurer cette reprise. » L’ARBH, les clubs et les joueurs sont, à présent, suspendus, aux prochaines décisions ministérielles.

Laurent Toussaint, In Le Soir, samedi 7 novembre 2020.

Photo : Thierry Roge (Belga).

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