LA COURSE CONTRE-LA-MONTRE DE VINCENT VANASCH

Le compte à rebours est lancé pour le portier du Waterloo Ducks et de l’équipe nationale. Vincent Vanasch souffre d’une lésion partielle du ligament interne depuis la rencontre de championnat face au Pingouin. Cinq semaines que la grande révélation de la saison dernière est déjà écarté des terrains. Une tuile alors le calendrier 2013 ne lui offre pas beaucoup de latitudes pour revenir au plus haut niveau. « Nous n’avons pas voulu précipiter mon retour vu notre situation confortables au classement général. La blessure était tout de même un peu plus importante que ce que nous avions pensé au départ mais si nous restons dans le bon timing pour ce type de rééducation. J’ai pris le temps de bien me soigner en faisant du vélo, du fitness et en allant régulièrement à la piscine. »

Et même si les champions de Belgique sont déjà assurés de terminer en tête de la compétition régulière et qu’ils ont donc, de la sorte décroché leur ticket pour la prochaine édition de l’EHL, Vincent sait que le chrono tourne puisque le Watducks affrontera, samedi prochain, à Amsterdam, les Allemands de Berliner lors des huitièmes de finale de la Coupe d’Europe. « J’ai repris le chemin de l’entraînement avec mon club, ce vendredi soir. Je ne voulais pas forcer les choses. Mais je peux confirmer que, sauf rechute ou nouveau pépin physique, je serai bien à mon poste pour ce match capital de l’EHL. Je serai fin prêt pour aider le Watducks à atteindre l’un des objectifs fixés pour cette saison, à savoir atteindre, au minimum, les quarts de finale de la compétition. »

Plus de temps à perdre donc puisque s’enchaîneront ensuite les Playoffs et la World League avec l’équipe nationale, à Paris, au début du mois de mai. « Ces prochains mois sont effectivement extrêmement chargés. Et c’est en accord avec Marc Lammers, le coach national, que j’ai décidé de ne pas prendre de risques. Je prendrai part à l’EHL uniquement si je suis à 100%. Je veux participer à la World League à Paris et à l’Euro au Braxgata. Vu les conditions climatiques de ces dernières semaines, je n’ai pratiquement rien raté de la préparation avec les Red Lions. J’ai faim de hockey et je veux participer à cette qualification directe pour la prochaine Coupe du monde. »

Cette blessure est donc venue contrarier les plans de cet étudiant en troisième année de kinésithérapie qui a heureusement pu compter sur une doublure extrêmement talentueuse pour garder les perches de Waterloo. Louis Steyaert, le gardien de l’équipe nationale en U18, a parfaitement répondu à l’attente. « Nous nous entraînons déjà ensemble depuis 3 ans. Il a été remarquable. Je lui tire mon chapeau pour la manière avec laquelle il a géré la pression. Il a enchaîné les bonnes prestations et il a aidé le club à conserver son brevet d’invincibilité. »

Mais à présent, Vincent Vanasch n’attend plus qu’une seule chose : enfiler à nouveau ses guêtres et reprendre au plus vite sa place dans la cage des champions de Belgique. « Je tourne en rond depuis des semaines. Je ne supporte pas rester chez moi à ne rien faire. Je suis encore plus nerveux quand je suis au bord du terrain. Ce retour sera une véritable libération… »

Commentaires

One Comments

  1. The wall’c’est le surnom qui te va le mieux
    Picol

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