Vice-champion de Belgique messieurs et champion en titre chez les dames, sportivement, le Watducks pointe parmi les meilleurs clubs de hockey du pays. Et les Brabançons wallons ne s’arrêtent pas en si bon chemin puisqu’ils peuvent également se targuer de faire partie des plus grands clubs en termes de membres. Avec 1375 inscrits, le Wat est 4e au classement national et 2e, derrière l’Orée, au classement francophone. « Depuis les Jeux de Pékin, en 2008, l’engouement autour du hockey est énorme, reconnaissait l’homme fort des Waterlootois, Géry Dohmen. Il y a dix ans, les jeunes étaient des enfants de hockeyeurs alors qu’aujourd’hui, les nouveaux éléments proviennent d’un peu partout. L’encadrement nécessaire est d’autant plus important actuellement. Cette croissance externe pousse les clubs à se structurer davantage. »
Avec 775 jeunes inscrits, le Watducks se repose sur une école des jeunes solide et bien représentée. Avec, forcément, l’objectif de permettre à chacun d’évoluer au niveau qu’il souhaite. « Nous faisons partie des clubs formateurs avec une académie qui regorge de talents. Mais les places sont très chères et nous avons donc des jeunes qui quittent le club pour faire leur trou. C’est un choix légitime, et on le respecte. Ce qui nous importe, c’est que chaque joueur puisse trouver ce qu’il recherche. »
Ce succès croissant a cependant forcé la direction à revoir ses plans et ses bases afin de pouvoir assumer une demande de plus en plus importante. « Les coûts sont de plus en plus importants et la structure qui encadre les différentes équipes l’est aussi. Mais nous ne nous en plaignons pas, nous sommes heureux de voir que le club se porte à merveille et attire. »
D’autant que les Brabançons wallons pourront, dès l’année prochaine, profiter d’un troisième terrain pour étendre leurs activités. « Nous espérons voir les travaux débuter en avril prochain, avouait encore Géry Dohmen. C’est nécessaire car nous refusons des nouveaux membres chaque année. Nous nous devons d’offrir un encadrement de qualité. Et pour cela, nous devons, actuellement, nous limiter. Ce troisième terrain nous permettra d’avoir plus de souplesse et de place pour les différents entraînements. »
Sébastien Hellinckx, In La Capitale, jeudi 11 octobre 2018.