Tournai veut former les jeunes

Après l’euphorie du titre européen des Red Lions, le championnat reprend ses droits. Les 12 équipes du Tournai HC ont repris le chemin des terrains le week-end dernier : 7 formations jeunes et 5 adultes, 230 membres, tel est le contingent. La constitution de noyaux solides et l’intégration des jeunes dans les équipes fanions sont les mots d’ordre pour la saison. L’équipe première messieurs évolue en nationale 3. « Le but sera d’aligner une équipe performante et d’engranger quelques bons résultats. Le titre n’est pas un objectif en soi. Nous avons engagé un coach extérieur afin de renforcer la motivation globale », explique Pierre-Michel Watteau, secrétaire. La première rencontre s’est soldée par une large victoire face à Bruges. Du côté de l’équipe fanion dames, il s’agira d’une première en Belgian League. « L’équipe a finalement décidé de relever le challenge. La première rencontre s’est soldée par une victoire. De bon augure, mais là encore, nous ne courons pas après le titre. Le but sera d’englober les jeunes », poursuit Pierre-Michel Watteau.

Pas dans chaque catégorie

Les objectifs pour les équipes jeunes : plaisir du jeu et renforcer les noyaux. « Aucune équipe ne joue à haut-niveau. L’objectif s’axe sur la constitution de noyaux suffisants dans les différentes catégories », estime le secrétaire. Tournai n’est, en effet, pas présent dans chaque catégorie d’âge. « Nous accueillons chaque nouveau et nous le formons. Mais si le manque d’effectif se ressent dans une catégorie aujourd’hui, cela risque de se répercuter dans les catégories suivantes dans le futur ». Dans une optique de recrutement, le club a pour projet de faire des initiations dans les écoles dans le courant de l’année. « Ce n’est pas simple. Il faut soit des membres prêts à s’en occuper soit former les professeurs d’éducation. Ces derniers ne connaissent pas forcement la discipline car le hockey reste confidentiel. Il y a aussi le problème du matériel qu’il faut résoudre ». Des parents et des enfants sont séduits par le hockey, mais les contraintes du sport peuvent être un frein. « Il est parfois difficile de combiner les horaires d’entraînements avec le programme familial. Et la compétition implique des déplacements longs, pour la majorité sur Bruxelles. Ça en refroidit certains ».

Perrine Dagonnier, In Sud Presse, samedi 14 septembre 2019.

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