L’ascension de Lucie Breyne

Sortie de rhéto à la fin du mois de juin, Lucie Breyne va partir en Espagne ce vendredi. Pas pour se prélasser sur une plage catalane du haut de ses 18 ans mais pour participer au championnat d’Europe de hockey sur gazon U18 en compagnie de l’équipe nationale. « Ce sera vraiment ma première grosse compétition internationale, tout comme pour l’équipe », raconte ce jeudi la Vedrinoise, profitant d’un dernier jour de repos.

Il y a quelques mois, elle avait tout de même remporté l’Euro indoor B à Bruxelles avec l’équipe senior des Panthers, relancée depuis peu. « Mais c’était un championnat B. Sur gazon, on se retrouve en A, le niveau sera bien supérieur et on ne sait pas trop à quoi s’attendre. On a disputé trois amicaux face à l’Angleterre. Le premier ne fut pas bon mais on a appris de nos erreurs et la suite fut bien meilleure », poursuit celle qui a un peu loupé la reprise des entraînements avec les Escargots pour se focaliser sur l’équipe nationale.

Internationale belge depuis les U14, Lucie pourrait à terme devenir un élément de l’équipe senior des Red Panthers. Trop tôt pour penser à un tel statut. Il faudra d’abord passer par une bonne saison en DH avec Namur. « Ce sera une première expérience pour moi à cet étage. J’aurais pu quitter Namur si l’on n’était pas monté en DH. J’ai eu pas mal d’opportunités d’autres clubs de la région bruxelloise. Je vais d’ailleurs entamer des études de kiné dans la capitale. Mais Namur reste mon club et fuir au moment du succès et de la montée n’était pas optimal. »

Nouvelle gardienne

Au sein de cette équipe U18, on retrouvera une autre touche namuroise. Téa Watelet est Brabançonne et évoluait au Watducks la saison dernière. Elle défendra la cage de Namur en division d’honneur dès le mois de septembre. « C’est un sacré défi pour moi. Il est difficile de percer au Watducks quand vous avez Aisling D’Hooghe (ndlr : la gardienne de l’équipe nationale) comme concurrente », explique celle qui arrive comme titulaire sur le Plateau d’Hastedon. « Mais avant cela, il y a ce championnat d’Europe où l’on ambitionne les demi-finales. Le coach n’a pas encore décidé qui allait être la gardienne numéro 1. Quoi qu’il arrive, je n’ai pas de regret, j’ai tout donné durant la préparation. »

La Belgique est dans la poule de la France, premier adversaire ce dimanche à Santander, de l’Espagne et de l’Angleterre. Il faudra à tout prix éviter les deux dernières places du classement final pour échapper à une relégation dans le championnat d’Europe B.

Jérôme Nellis, In La Meuse Namur, vendredi 13 juillet 2018.

Photo : Virginie Eloy-Englebert.

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