Arno Devreker : « Il faudra être au top tactiquement, physiquement et mentalement pour pour battre l’Australie ! »

Après deux rencontres aux Jeux olympiques de Jeunesse, à Singapour, la Belgique a remporté ses deux premiers affrontements et elle a empilé les buts puisque les Boys ont inscrit pas moins de 16 buts face au Chili et au pays hôte. Grand artisan de cette réussite offensive, Arno Devreker qui a déjà six buts à son compteur. L’attaquant de l’Orée est en pleine confiance et il est fin prêt pour affronter les redoutables Australiens, ce vendredi.

Arno, face à Singapour, la Belgique s’est à nouveau imposée largement ?
« Effectivement même si le score ne reflète pas le fait que le match était plutôt serré. Nous avons réussi une bonne première mi-temps avant d’enchaîner avec une seconde plus moyenne, voire mauvaise. Les attaquants ont été opportunistes et la défense a bien géré les moments plus difficiles. Enfin, à côté de cela, nous avons pris 2 cartons jaunes. »

C’était toutefois important de faire une bonne performance avant d’aborder le gros morceau que sera l’Australie ?
« Oui, car même si nous n’avons pas bien joué, nous avons tout de même pris les trois points sur un large score. Ces deux succès, 9-0 et 7-1, nous donnent de la confiance pour la suite du tournoi et surtout pour ce match capital face à une Australie réellement très impressionnante. Avant le début du tournoi, nous les avions affrontés en match amical et nous nous étions inclinés 5-2. »

Que faut-il attendre de cette partie face au grand favori du tournoi ?
« C’est une équipe solide qui a le même style de jeu que leur équipe A. Il faudra se battre pour chaque balle et être au top, tactiquement, physiquement et mentalement. Mais nous avons une équipe très solide et soudée donc je suis sur qu’on va créer des occasions de buts. Ce sera aux attaquants de les mettre aux fonds. Il faudra, en outre, marquer nos p.c. »

Quels est l’aspect du jeu auquel vous devez prêter le plus attention ?
« Nous sommes encore très jeune et nous avons tendance, parfois, à nous exciter trop rapidement. On devient alors trop individualiste. Nous restons notre plus grand adversaire. »

A un niveau plus personnel, tu as déjà marqué à six reprises. Où vas-tu t’arrêter ?
« Je suis évidemment très content de mes buts mais ce n’est pas le plus important. Pour moi le compartiment défensif et aussi important que l’offensif. Je préfère courir pendant 70 minutes sans toucher une balle et gagner que marquer mais au final perde le match. Mais marquer est dans ma nature et donc j’espère le faire encore le plus souvent possible pour aider ainsi l’équipe à décrocher cette médaille dont tout le monde rêve… »

Entretien : Laurent Toussaint

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