Xavier De Greve : « C’était très clair depuis le début. C’était 3 ans maximum ! »

Comme convenu, le Brabançon devra se chercher un nouveau challenge dès le mois de mai prochain après 3 saisons passées du côté de Uccle. En effet, le Racing a annoncé, ce matin, via communiqué, que « l’équipe avait besoin d’une nouvelle dynamique afin de continuer à performer au meilleur niveau du hockey belge » mais que « Xavier restera dans l’histoire du club comme le coach ayant atteint le meilleur résultat jamais réalisé en EHL, en amenant notre équipe DH à la médaille de bronze lors de la coupe d’Europe ».

Une annonce que Xavier De Greve a commenté avec son flegme habituel. « J’avais signé un contrat de 2 saisons avec une option pour une année supplémentaire. Nous irons donc au bout de ce que nous avions fixé. C’était très clair depuis le début. C’était 3 ans maximum. Mais je peux clairement me réjouir du chemin parcouru et de nos résultats. L’objectif fixé était de terminer à chaque fois dans le Top 4 mais nous avons fini à la 5e place à 2 reprises. Et pour cette saison, je devais assurer l’intégration des jeunes dans l’équipe. Et c’est ce que j’ai fait, un peu aidé par les circonstances, je dois bien le reconnaître, avec 5 gamins de 16 ans, comme Mathias François, qui ont débarqué chez les A. Le travail a été accompli. Pour le futur, je pense que rien n’est encore décidé. »

Et c’est une évidence, Coche n’est pas épargné depuis l’entame de la saison avec les blessures et/ou absences de plusieurs joueurs comme Max Plennevaux, Simon Gougnard, Jonathan Beckers, Mathieu Weyers ou Archibald De Kepper. Mais aussi une équipe qui a perdu Victor Wegnez, un de ses cadres, parti du côté de Waterloo. « Pour être franc et totalement transparent, il faut aussi préciser que le budget de l’équipe première a été raboté durant les 2 dernières saisons. Et la différence est devenue très importante avec les « Grands » du Top 4. On ne peut pas se voiler la face. Ce n’est pas simple de rivaliser avec une équipe qui ne compte plus le moindre international depuis le mois de septembre. Il existe une super ambiance dans ce club mais ce n’est pas toujours simple. Je cède donc le relais avec plaisir. »

L’équipe de France ne semble plus une option plausible

Après 11 saisons de coaching au Waterloo Ducks, dont 5 saisons comme entraîneur principal de l’équipe messieurs, puis 2, à l’Orée (dont la première où il avait atteint les demi-finales de playoffs), le Brabançon quitte le Racing sans une destination encore très claire. « J’ai envie de rester dans le Top hockey en Belgique. Je suis un compétiteur. Je suis réellement ouvert à toutes propositions. Je peux prendre en main la gestion tactique mais je peux être assistant pour aider un jeune coach qui se lance. Je veux vraiment mettre à disposition de mon prochain employeur toute mon expérience acquise au cours de ces 20 dernières années. Une carrière internationale pourrait également me convenir. Mais la France, par exemple, n’a pas donné suite à ma candidature malgré un chouette et long entretien (il a occupé le poste de T2 des Bleus de 2017 à 2021, NDLR). Je n’ai plus reçu la moindre nouvelle du jour au lendemain. Mais je le répète, je ne veux pas être T1 à tout prix. »

Les prochaines semaines seront donc propices aux contacts pour Xavier De Greve. Une première piste plausible serait, par exemple, le Waterloo Ducks dont l’équipe dames a annoncé le départ d’Arnaud Massaert, la semaine dernière, après 5 saisons. Mais la direction d’une équipe féminine ne sera pas suffisante pour un coach professionnel qui ne vit que du hockey. Mais vu le cv du Brabançon, il devrait tout de même recevoir quelques propositions intéressantes d’ici la fin du mois de mai.

Laurent Toussaint

Photo : Virginie Lefour (Belga).

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