Un titre que La Gantoise attendait depuis 1921

Après leur succès convaincant lors de la manche aller (3-0), les Flandriens étaient dans une position assez confortable au moment d’aborder la seconde manche de la finale messieurs face aux Brabançons. D’autant plus qu’au moment de monter sur le terrain, ils apprenaient le forfait sur blessure du capitaine adverse et grand spécialiste du penalty, Victor Charlet, sur blessure. Mais pas de douce euphorie néanmoins dans le chef de Pascal Kina qui était bien conscient que ses troupes allaient devoir proposer une prestation de haut vol pour conquérir ce titre convoité depuis 102 ans.

Et tout démarrait d’ailleurs idéalement pour le vice-champion de Belgique en titre puisqu’ils prenaient l’avance grâce à Emile Esquelin, parfaitement servi par Antoine Kina (13e). Mais le Watducks ne lâchait pas et égalisait sur une p.c. converti par Gaëtan Dykmans (24e). Mais Gand évoluait réellement un cran au-dessus et reprenait la direction des opérations grâce à Timothée Clément (58e). Le doublé de Dyckmans (62e) ne changeait plus la donne vu l’avance de 3 buts de leurs adversaires, sur les 2 manches.

7 ans que le club flandrien prépare ce titre

« C’est fabuleux d’avoir décroché ce titre », jubilait Pascal Kina après avoir fêté cela avec ses supporters. « C’est d’autant plus magique que nous avons réussi le doublé avec les Dames. Nous sommes passés tout près de ce sacre les saisons précédentes. Cela fait 7 ans que le club prépare cela patiemment. Nous avons grandi au fil des années et nous avons choisi minutieusement les joueurs qui pouvaient nous aider à remporter le championnat. Je l’ai déjà répété à de nombreuses reprises ces dernières semaines. Mais je suis tellement fier de ce groupe. L’équipe est extrêmement soudée. Cela manquait parfois un peu de qualité car il y avait un manque d’expérience. La finale perdue en mai dernier a évidemment joué un grand rôle dans la conquête de celui-ci. J’avais déjà connu cela avec la Watducks dans le passé. On ressort d’une événement pareil avec un goût amer. J’avais dit à mon groupe que nous devions, à chaque fois, sortir du terrain sans regret, dès les demi-finales. Et c’est ce que nous avons fait. Ce sont la volonté et cet esprit d’équipe qui nous ont permis de nous imposer. »

La Gantoise réussissait ainsi le doublé après le succès de son équipes Dames, un peu plus tôt dans l’après-midi. Un deuxième titre seulement pour l’équipe Messieurs après celui de 1921 mais le 5e pour son homologue féminine qui réussissait, au passage, la passe de 3, à Brasschaat.

Laurent Toussaint, In Le Soir, dimanche 21 mai 2023.

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