Duel au sommet ce dimanche entre le Racing de Bruxelles (ndlr. qui a partagé l’enjeu face au Braxgata ce jeudi soir en match avancé, 4-4) et le Watducks puisque les deux premières formations du classement croisent le fer à Uccle avec l’ambition de confirmer leur bonne entrée en matière. Et pour Simon Gougnard, cette joute aura une saveur particulière, lui qui a troqué le maillot du Racing pour celui du Watducks cet été. « Ce sera donc particulier de fouler la pelouse bruxelloise à nouveau. D’autant plus que je côtoie une grande partie du noyau du Racing en équipe nationale. Ce sont des amis, pas des ennemis. Après trois ans passés là-bas, je souhaitais cependant relever un nouveau défi à Waterloo. »
Et force est de constater qu’il a effectué un choix cohérent puisque les Waterlootois ont réalisé un début de saison de très haut vol avec cinq victoires, dont une face au champion en titre, le Dragons, et une défaite. « Il faudra compter sur nous cette saison, c’est certain, précisait-il. Le succès engrangé face au Dragons nous a mis en confiance et a démontré que nous avions toutes les armes pour nous hisser parmi les quatre meilleures équipes du pays. Cependant, nous devons garder les pieds sur terre car tous les matches seront difficiles à jouer. Nous l’avons bien vu contre le Beerschot où nous avons dû cravacher pour l’emporter. »
Qu’à cela ne tienne, dimanche, les deux formations devront évoluer à leur meilleur niveau pour espérer l’emporter. Avec un petit goût de revanche côté waterlootois puisque le Racing avait décroché le dernier ticket européen au nez et à la barde des hommes de Xavier De Grève lors de la petite finale en mai dernier. « Le match sera très engagé. Physiquement, ce sont deux très bonnes équipes. Habituellement, Waterloo contrôle la balle et le Racing procède par contre. C’est comme cela que nous avions pris le meilleur sur les Waterlootois l’an dernier. Cette année, je ne sais pas ce que le club bruxellois nous réserve. Mais nous, nous essayerons d’être dominants dans le jeu, comme à l’accoutumée. »
La clé du match devrait toutefois se situer au cœur de la défense brabançonne puisque les partenaires de Gougnard devront contrer l’armada offensive bruxelloise emmenée par Tom Boon et Cédric Charlier. « Deux très bons attaquants, c’est certain, reconnaît Simon Gougnard. Mais si nous évoluons en équipe, nous avons clairement une belle carte à jouer. »
À 26 ans, Simon Gougnard aspire à soulever à nouveau le trophée de champion, comme en 2009 au Watducks, son seul sacre conquis jusqu’à présent.
Sébastien Hellinckx, in La Capitale, 21 octobre 2017.
Photo : Marc Lequint