L’ARBH a publié le protocole sanitaire de reprise pour la saison qui s’annonce. Une liste de 4 pages de mesures nécessaires et obligatoires afin d’aider les clubs dans l’organisation de leurs matchs. Certaines sont contraignantes mais inévitables pour pouvoir continuer la pratique du hockey en compétition. « Les gens doivent bien comprendre que tout le monde doit porter un masque dans le club », prévient Serge Pilet, le secrétaire-général de la Fédération. « Ce n’est pas encore ancré dans les habitudes mais c’est pourtant non négociable comme l’ensemble de ces mesures. Il est également essentiel de s’enregistrer lorsque l’on est présent au club. Nous allons reprendre l’ensemble des championnats avec les mesures que nous venons de communiquer. Chacun d’entre nous doit respecter celles-ci sinon la saison sera vite terminée. Le match de hockey en lui-même ne doit pas être considéré comme un moment à risque mais ce sont bien tous les à-côtés qui sont plus problématiques comme l’utilisation des masques sur penalty, les briefings, la présence des spectateurs, etc. C’est aux clubs de gérer tous ces aspects-là tout comme ils devront assurer l’accès aux rencontres de championnat et limiter le nombre de participants à 400 personnes maximum par site. »
Concernant les cas positifs, le protocole précise que « dès qu’un membre de l’équipe est contaminé, il faut mettre toute l’équipe en quarantaine et ses matchs sont remis pour 14 jours. Le report n’est valable que si un membre de l’équipe est positif, pas un membre de son entourage. » Une règle valable à tous les niveaux même en division d’honneur. « Je confirme qu’il n’y aura pas de tests globalisés pour les équipes de division d’honneur », poursuit Serge Pilet. « Si un joueur est positif, le match sera remis et reprogrammée. Et nous déciderons de la nouvelle date de la rencontre. Mais ce qui est essentiel pour que tout fonctionne, c’est la flexibilité de tous. »
A la lecture du document publié, mercredi soir sur le site de l’ARBH et envoyé aux clubs, certains regrettent cependant que les aspects sportifs purs ne soient pas évoqués ou mentionnés comme, par exemple, les conséquences d’une nouvelle vague ou l’annulation pure et dure de la compétition. « Nous avons adapté le règlement sportif qui stipule qu’en cas d’arrêt prématuré de la saison, il n’y aura pas de champion », précise encore le secrétaire-général de la Fédération. « En ce qui concerne les montées et les descentes, si besoin, nous arrêterons le décompte des points à l’issue du premier tour lorsque tout le monde aura affronté tout ses adversaires au moins une fois. Et si on ne parvient pas à disputer tous les matchs aller, le championnat sera tout simplement annulé. Mais j’espère sincèrement que nous n’en arriverons pas là et que la saison 2020-21 pourra aller à son terme. »