Les Bruxellois ne s’attendaient clairement pas à une telle déferlante lierroise, dimanche dernier, lors de la demi-finale aller face à l’Herakles. Les Anversois ont débarqué à Uccle sans complexe et ils menaient 1-4 à la pause. L’équipe locale réagissait, enfin, après la pause, et pouvait compter sur Tom Boon, son buteur providentiel, pour les ramener dans la partie mais aussi conserver une chance d’inverser la tendance lors de la manche retour (3-5).
Pour le gardien ucclois, Jeremy Gucassoff, cette demi-finale est loin d’être pliée. Il reste 70 minutes aux finalistes de l’an dernier pour faire son retour et se qualifier pour une nouvelle finale. « Le Racing possède encore toute ses chances pour aller chercher cette place en finale. Certes nous nous sommes clairement compliqués la tâche, dimanche dernier, mais nous pouvons encore renverser une situation. Ce n’est pas la première fois que nous devons remonter un écart de deux buts. Nous y sommes déjà parvenus plusieurs fois ces dernières années. »
A l’issue du premier duel, de nombreux supporters bruxellois ont critiqué le style de jeu de l’Herakles, pas assez académique à leurs yeux mais terriblement efficace (5 buts et seulement 8 pénétrations dans le cercle ucclois). « Les Lierrois jouent avec leurs qualités et, cette saison, ça leur réussi plutôt bien, reconnaît le gardien des rats. Ils bénéficient également de ce petit brin de chance qui leur permet de se montrer terriblement efficaces à tous les niveaux. »
Mais le Racing est loin d’être résigné. Les protégés de Simon Letchford n’ont clairement pas encore dit leur dernier mot dans ces Playoffs. Leurs individualités en ont déjà vu d’autres et ils apprécient cette pression des rencontres à enjeu. Cependant, c’est collectivement que les Ucclois pourraient se démarquer comme le confirme Jeremy Gucassoff. « Ce dimanche nous n’avons plus rien à perdre. Je suis convaincu que nous possédons les joueurs et le groupe qu’il faut pour renverser la situation. A la balle, nous avons déjà démontré que nous savions travailler en équipe. Mais c’est défensivement qu’il faudra être extrêmement solide pour parvenir à faire la différence. »
Photo : Marc Lequint.